jeudi 30 août 2012

Ali Bongo Ondimba-Faustin Boukoubi-PDG: Experts en Faux et Usage de Faux: Une honte pour le Gabon

Le Parti Socialiste Constate le faux et Usage de faux du Parti démocratique Gabonais (PDG) avec Ali Bongo et Faustin Boukoubi.
Le PDG fraude au-delà même des frontières du Gabon. Quelle honte.
                                                

                                      Lisez ce document et vous vous rendrez compte:


Un voleur non repentant restera voleur jusqu'à ce qu'il soit arrêté ou ait des membres coupés lors de ses forfaits. Le volé finit toujours par avoir raison sur le voleur. C'est pourquoi il est dit q'un voleur a 99 jours . Les 99 jours de Bongo-PDG  arrivent a leur fin.

Ils pillent les biens du pays sans impunités et se sentent super puissants au-delà des frontières Gabonaises oubliant que le destin qui attend tout méchant les attend au tournant. Ils ne réalisent pas qu'ils sont en train de capitaliser leur malédiction pour que leur sort soit plus tragique. Avec ce genre de personnage, les choses n'iront que de mal en pis. Sans le savoir, ils sont en train d'elever les Gabonais en petits montres qui un jour deviendront leur bourreaux.


 
 
Du hold up électoral au trafic de drogue, du trafic de drogue a la bamboula, de la bamboula aux achats somptueux, des achats somptueux aux crimes rituels. Ils ont créé le Gabon et en fond de ce pays ce qu'ils veulent. Ils ne se redoutent de rien mais sans le réaliser, la nuit avance quelle que soit sa durée...l'aube arrive et le destin sombre des méchants ne tardera pas.
Nos péchés nous rattrapent toujours et cela est la loi incontournable de notre vrai créateur. Le Dieu propriétaire de la vie, le mouvement et l'être.

Malgres cela, ils ne comprennent rien, ils restent arrogants et resistent aux appels au changement.
Moi Andre Bouassa soutien plainement le Dr. Guilou dans sa lettre a Ali Bongo.
 



 
 



Lettre à Monsieur Ali Bongo Ondimba, Président du Gabon

Monsieur le Président et cher compatriote c’est avec solennité que je m’adresse à vous par le biais de ce canal virtuel d’informations qu’est le Net. Bien entendu, j’aurais souhaité vous écrire par l’intermédiaire des supports et canaux médiatiques gabonais, mais mieux que quiconque vous savez ce que vous en avez fait.

En introduisant cette lettre dans votre site officiel, j’ai espoir que vous la lirez.

En Octobre 2012, si Dieu et le Peuple le veulent, vous entamerez votre 4ème année à la tête du Gabon.

Aux Etats Unis, pour un Président Américain cela correspondrait à la fin de son mandat, l’heure des adieux. En France, pour le quinquennat du Président c’est le début de la fin, l’heure des sanctions et des grands bilans.
Au Gabon même avec un septennat c’est déjà un peu plus de la moitié du parcours, donc l’élaboration d’un bilan de votre action vous impose.

Toutefois, ce n’est guère votre bilan qui motive mon courrier.

En effet, en politique plus que dans la vie, chacun doit dresser le bilan de son action et évaluer à travers un tableau récapitulatif si les objectifs assignés ont été atteints au minima, au médium ou au maximum. Excusez-moi du peu, je sais, je ne vous apprends rien, aussi je vous laisse le soin de le dresser et l’exposer à l’analyse et à la critique.

Pour rappel, sous prétexte d’améliorer le quotidien des Gabonais depuis près de 3 ans, vous êtes monté dans un avion plus de 440 fois, et sur vos 1000 jours à la tête de l’Etat vous avez passé près de 620 jours hors du Gabon. A 3 Milliards de FCFA le coût moyen d’un voyage présidentiel, je vous laisse le soin de faire le calcul.

Dans vos valises, vous nous avez ramené d’abord l’énigmatique société « Bechtel » qui gère sous votre tutelle de façon opaque la totalité du budget d’investissement du Gabon. Puis, la sulfureuse société « Olam » dont la spécialité de la terre brulée n’est plus à démontrer. Ces deux entreprises ont au moins un trait commun, elles sont les plus contestées du Gabon. Vous en êtes vous rendu compte ?

Quant au sort des populations Gabonaises, il ne rentre pas dans vos préoccupations. En 3 ans et ce malgré vos nombreux déplacements à l’étranger, vous n’avez initié aucune tournée interprovinciale, aucune visite de l’arrière pays, de nos villages, de nos populations rupestres et démunies. Même vos électeurs, ceux qui ont « voté pour vous » en 2009, n’ont pas eu droit à une tournée de remerciements.
Je ne parlerai même pas de votre voyage touristique le long de « la route économique » ou pour faire montre de proximité avec vos concitoyens vous vous êtes régalés de « coupé coupé » devant une assistance de badauds dépêchés sur place.
La grande majorité des Gabonais voit à la fois en vous « Le Raïs des musulmans ; Le Président des Gabonais Riches et des Etrangers ; Le Grand Maître des Loges Maçonniques du Gabon ». Sans commentaire…..

Votre gouvernement est désormais dessaisi de l’investissement public, au profit de nombreuses agences, toutes rattachées à vos ordres. Dès lors, les conseils de Ministres vous ennuient : la moyenne est 1 conseil tous les mois voire tous les 2 mois. Avec ce rythme, vous faîtes de l’ombre à Monsieur Paul Biya.

Ne parlons pas de votre modification sur mesure de Notre Constitution qui légalise le renforcement des prérogatives du Président de la République qui passe de super-Président à Roi-Président. Pire, les nouvelles dispositions constitutionnelles vous accordent l’exclusivité des questions de défense et de sécurité, vous êtes seul en mesure de déclarer une guerre ou de décider de l’exercice de la contrainte légitime.

Monsieur le Président et cher compatriote, je vous épargne du bénéfice de la discussion sur le domaine politique. En effet, Il n’y a rien à dire. Les chiffres de la dernière élection législative et la représentativité à l’Assemblée Nationale parlent d’eux même.

Tout ceci m’amène à penser que seuls les Gabonais et les historiens vous jugeront sur vos promesses, vos réalisations et votre bilan à la tête de l’Etat.

Je ne me permettrai pas de vous rendre responsable de tous les maux du Gabon mais le maintien et le perfectionnement de ce système de pouvoir d’un autre âge dont vous revendiquez la propriété et l’héritage, font de vous le principal responsable de la misère des Gabonais.

Le peuple Gabonais sans perspectives, contraint à votre offre d’émergence, appelle à l’aide.

Sans médire, la situation actuelle du Gabon et des Gabonais montre à suffisance que votre bilan est atteint au minima et les objectifs phares de votre tryptique : « Gabon vert, Gabon des services, Gabon industriel» ont été ignorés. Et que dire de votre slogan phare dont aviez affublé le Gabon en 2009, « l’avenir en confiance »?

Monsieur le Président et cher compatriote, le Gabon vous l’avez trouvé avec ses difficultés et ses problèmes mais c’était un pays en paix et uni.

Depuis 2009, date du début de votre magistère, nous ne comptons plus les morts et les prisonniers d’opinion.

A vous entendre, votre opposition politique se résume à une bande d’irresponsables, faussaires et rancuniers. En échange, cette opposition ne reconnait pas en vous le Président légitime du Gabon. Vous constatez vous-même dans quel imbroglio nous sommes plongés depuis 2009.

Que dire du peuple Gabonais soumis et silencieux qui fait face à cette situation avec l’impuissance et l’amertume d’un laissé pour compte ? A la violence quotidienne que vivent les Gabonais (pouvoir d’achat en baisse, chômage en hausse, éducation aux rabais, transport public inexistant, délinquance économique, système de santé moyenâgeux, nivellement par le bas, liberté d’expression sous contrôle, Crimes Rituels…) s’ajoute aujourd’hui la violence des forces de l’ordre.

L’Emergence tant annoncée ne se referme telle pas comme un piège sur le Peuple par l’entremise de la chicotte, de la bouche cousue et du fusil pour finir ?

Au débat démocratique, à la demande sociale, aux réformes de nos Institutions vous répondez : repli identitaire, tribalisme et manipulation du peuple comme actuellement dans les médias TV et presse à votre ordre.

Dans le débat politique, les notions de pouvoir d’achat, logement, transports publics, santé, croissance économique et bonne gouvernance ont cédé le pas à Chienlit et Tribalisme.

Que dire de tous les étrangers dont vous vous êtes entourés dans la gestion du pays ? N’est-ce pas une forme de rejet des citoyens Gabonais aptes à occuper ces postes ou mieux encore, n’est-ce pas une sanction tribaliste que vous infligez à la nation Gabonaise ?
Que dire de l’islamisation à grand pas et marche forcée, de vos actions sectaires et partisanes en faveur de l’islam ou des Francs maçons, ne sont ils pas des pieds de nez au principe de laïcité cher à notre République ?

Pourquoi Mr le Président et cher compatriote vous vous accommodez de la Dictature comme mode de Gouvernance ?

Aussi, sans revenir sur les élections de 2009, sur le contentieux électoral, sur le débat sur votre légitimité à la tête du Gabon, même en me bandant les yeux et en admettant un seul instant que les chiffres de la CENAP sont vrais et font de vous le vainqueur par défaut de cette élection, il en ressort que 60% de Gabonais ne vous ont pas accordé leur confiance et il va de soit que ce sont ces mêmes 60% de Gabonais qui vous demandent la tenue d’une Conférence Nationale Souveraine comme solution à la crise politico-sociale que traverse notre pays.

Tous les voyants du pays sont au rouge malgré l’ambiance folklorique qu’entretiennent le PDG et les médias sous tutelle.

Tout a été dit, Tout vous a été dit, mais monsieur le Président et cher compatriote, jusqu’à quand allez-vous ignorer la demande insistante du peuple Gabonais?

Mr le Président et cher compatriote, je vous exhorte à recentrer le débat sur les préoccupations des Gabonais et sur le dialogue National sans exclusivité (partis politiques, syndicats, société civile), n’en soyez pas Exclus de votre propre chef.
Nous avons besoin de tous les Gabonais pour la reconstruction, pour la formation de la 3ème République Gabonaise, permettant à chacun de vivre dignement dans un pays de Droit, par la croissance économique et une meilleure répartition de nos richesses, l’ensemble permettant de créer l’espoir d’une meilleure vie.

En s’inspirant de l’histoire des révolutions, en prenant appui sur les évènements récents du printemps Arabe, tout le monde hormis vous a compris qu’un peuple sacrifié et incompris gagne toujours.

Dois-je me permettre de vous dire, Mr le Président et cher compatriote, qu’inéluctablement si vous persistez dans cette posture, votre défaite est programmée.

Dois-je vous dire, Mr le Président et cher compatriote, que tous les étrangers qui vous entêtent, et vous soutiennent dans le bras de fer que vous avez engagé contre le peuple Gabonais seront les premiers à abandonner le navire.

Mr le Président et cher compatriote, en bon père de famille, j’ose croire que vous allez préserver la vie des Gabonais et alléger leurs souffrances. J’ose croire aussi que vous vous aimez, vous aimez votre vie, votre bonheur, votre confort et que vous ne prendrez pas le risque d’embraser le Gabon et peut-être vous avec.

Sauf votre respect, Mr le Président et cher compatriote, au sommet d’un Etat de droit on ne s’accommode pas de l’entêtement et de l’aveuglement. Ainsi, cette devise non appliquée de votre Parti-Etat le PDG : « dialogue, tolérance et paix », doit incarner en vous une ouverture au dialogue politique pour l’avenir du Gabon.

A terme, Votre refus au dialogue politique et social obligera le peuple Gabonais et la classe politique toute entière y compris celle sous votre botte à demander votre Départ. Si vous le souhaitez, après trois années passées à la tête du Gabon vous pourriez aussi tirer votre révérence vous n’en seriez que grandi. Toutes ces options sont sur votre table.

Prière d’accepter, Monsieur le Président et cher compatriote, l’expression de mes salutations les plus distinguées. Je vous remercie.

Dr Guilou Bitsutsu-Gielessen, Secrétaire Exécutif de l’Union Républicaine pour la Démocratie et le Progrès URDP, parti membre de la CPPA.

lundi 27 août 2012

Un Gabon sans Ali Bongo Ondimba/Un reve possible


Il y a 50 ans, un grand home ( Léon Mba), qui jette sur nous aujourd'hui son ombre symbolique, a signé la proclamation d'Indépendance. Cet arrêté d'une importance capitale venait porter lumière, comme un phare d'espoir, aux centaines des milliers des Gabonais marqués par les flammes d'une colonisation, et annonçait l'aube joyeuse qui allait mettre fin à la longue nuit des colonisateurs et du sous-développement.

Mais un demi-siècle plus tard, nous devons faire le constat tragique que les Gabonais ne sont pas encore libres. Un demi-siècle plus tard, la vie des Gabonais reste entravée par la cruauté et enchainée par l’injustice et la dictature d’un système inique et diabolique. Un demi-siècle plus tard, les Gabonais représentent un îlot de pauvreté au milieu d'un vaste océan des ressources naturelles. Un demi-siècle plus tard, les Gabonais languissent toujours dans les marges de la société Gabonaise, mangeant dans les poubelles, mourant faute des soins, manquant du travail, exclut du travail a cause de leur appurtenance politique, des exilés dans leur propre terre. Alors je viens ici aujourd'hui pour dennoncer notre condition. Je viens par cet article demander, en quelque sorte, le paiement d'un chèque. Quand les architectes de notre république écrivirent les texts “ magnifiques” de la Constitution et de la Déclaration d'Indépendance, ils signèrent un billet à l'ordre de chaque Gabonais. C'était la promesse que chacun serait assuré de son droit inaliénable a la vie, à la liberté et à la poursuite du bonheur.
 

Il est aujourd'hui évident que qu’Omar Bongo Ondimba, Ali Bongo Ondimba et le système PDG ont manqué à cet engagement quant à leurs citoyens Gabonais. Au lieu de faire honneur à cette obligation sacrée, le système Ali Bongo Ondimba-PDG a passé au peuple Gabonais un chèque qui revient marqué "sans provisions". Mais nous ne saurons croire que la banque de la Justice a fait faillite. Nous ne saurons croire qu'il n'y a plus suffisamment de provisions dans les grands coffres d'opportunité nationaux. Alors nous venons exiger un paiement contre ce chèque, paiement sur demande des richesses de la liberté et de la sécurité que procure la justice. Nous venons également en ce temps sacré pour rappeler au Gabon l'urgence absolue du moment. Ce n'est pas le moment de prendre le luxe de laisser calmer les esprits, ni de nous laisser endormir par une approche gradualiste. Il est temps de quitter la vallée sombre et désolée de la dictature pour prendre le chemin ensoleillé de la justice pour tous. Il est temps d'ouvrir les portes de l'opportunité à tous les enfants de Dieu du Gabon. Il est temps de tirer notre nation des sables mouvants des crimes, de l'injustice sociale, politique et économique jusqu'au rocher solide de la fraternité.

Qu’Ali Bongo Ondimba-PDG ne tienne pas compte de l'urgence du moment, qu'il sous-estime la détermination des Gabonais, lui serait fatal. Cet été étouffant du mécontentement légitime des Gabonais ne prendra fin qu'à l'arrivée d'un automne vivifiante qui amènera liberté et égalité. L'année 2012 n'est pas une fin, mais un début. Ceux qui veulent croire que les Gabonais seront satisfaits seulement de s'exprimer avec force auront un fâcheux réveil si le système Ali Bongo Ondimba-PDG revient aux affaires habituelles comme si rien n'était. Le Gabon ne connaîtra ni repos ni tranquillité tant que les Gabonais ne jouissent pas pleinement de leurs droits civiques. Les orages de la révolte continueront graduellement à secouer les fondations de notre pays jusqu'au jour où la lumière de la justice arrivera.

Mais il y a quelque chose que je dois dire à mon peuple, qui est sur le point de franchir le seuil de la justice. En luttant pour prendre notre juste place, l’armée, la police et la gendarmerie ne devront pas se rendre coupables d'actes injustes. Ne buvez pas de la coupe de l'amertume et de la haine envers la population pour assouvir votre soif ou vos intérêts personnels.

Nous devons toujours conduire notre lutte dans un haut souci de dignité et de la discipline. Vous devriez server le people et non un systeme inique. Nous ne pouvons pas laisser notre protestation créative dégénérer en violences physiques à cause des ordres que vous recevez du pouvoir sanguinaire de Ndoungou et Ali Bongo Ondimba. Encore et encore, nous devons atteindre ce niveau exalté où nous opposons à la force physique, la force de l'âme. Le militantisme merveilleux qui a pris la communauté Gabonaise ne doit pas nous amener à nous méfier de tous des Gabonais qui ont été dans le système PDG, puisque beaucoup de nos frères, on le voit par leur présence dans l’opposition aujourd'hui, se sont rendu compte que leur destin est lié à celui des Gabonais, et que leur liberté dépend étroitement de la nôtre. Nous ne pouvons pas marcher seuls.

. Et quand nous marchons, nous devons jurer d'aller toujours de l'avant. Nous ne pouvons pas faire demi-tour. Il y en a qui demandent aux fervents de la société civile et de l’opposition, "quand serez-vous satisfaits?" Nous ne saurons être satisfaits tant que nous ne pouvons pas laisser nos corps fatigués se reposer dans les villes, sur le net, sur les téléphones etc. Nous ne saurons être satisfaits tant que les Gabonais ne peuvent bouger que d'un petit quartier des Mappannes à un quartier des Mappannes un peu plus grand. Nous ne saurons être satisfaits tant qu'un Gabonais ordinaire d’Oyem n'a pas le droit de réclamer son vote et qu'un Gabonais ordinaire de Mouilla ne voit rien pour lequel il peut voter à cause du manque de fiabilité de l’appareil électoral. Non, non-nous ne sommes pas satisfaits, et nous ne serons satisfaits que le jour où la justice se déchainera comme les eaux, et que la rectitude sera comme un fleuve puissant.

Je ne suis pas sans savoir que certains d'entre vous ont survécu jusqu’à maintenant après maintes épreuves et tribulations. Certains d'entre vous et aussi d’entre vos parents ont été physiquement et émotionnellement abusés par le pouvoir des Bongo . Certains d'entre vous viennent des régions où votre quête pour la liberté vous a laissé meurtris par les orages de la persécution et renversés par le vent de la brutalité policière et militaire du pouvoir Bongo-PDG. Vous êtes les vétérans de la souffrance créée par la machine Bongo-PDG. Persévérez dans l'assurance que la souffrance non méritée vous portera rédemption.

Retournez combattre à Oyem, retournez combattre à Libreville, retournez combattre à Tchibanga, retournez combattre à la Port-Gentil, retournez combatte aux Mappannes et quartiers pauvres de nos villes du Gabon, en sachant que cette situation, d'une manière ou d'une autre, peut être et sera changée. Ne nous complaisons pas dans la vallée du désespoir.

J'ai un rève aujourd'hui.

Je vous dis aujourd'hui, mes amis, que malgré les difficultés et les frustrations du moment, j'ai quand même un rêve. C'est un rêve profondément enraciné dans le rêve qu’un Gabonais a le droit d’avoir.

J'ai un rêve qu'un jour, cette nation le Gabon se lèvera et vivra la vraie signification de sa croyance: "Nous tenons ces vérités comme allant de soi, que les hommes naissent égaux."

J'ai un rêve qu'un jour, sur les collines du bord de mer à Libreville, les fils des anciens PDGISTES et les fils des opposants pourront s'asseoir ensemble à la table de la fraternité à la présidence.

J'ai un rêve qu'un jour même la province du haut ogoué, une province manipulée par Omar Bongo Ondimba et Ali Bongo Ondimba dont ils en ont fait une base ethnique, sera transformé en une oasis de liberté et de justice.

J'ai un rève-que mes trois enfants habitera un jour une nation où ils seront jugés non pas par leur appartenance politique, mais par le contenu de leur caractère.

J'ai un rêve aujourd'hui.

J'ai un rêve qu'un jour la province de l’estuaire, dont le maire actuel sert le système Ali Bongo Ondimba-PDG, sera transformé en un endroit où des petits enfants Gabonais de l’opposition pourront prendre la main des petits enfants des Pdgistes et marcher ensemble comme frères et soeurs. Ils pourront tous rêver être président.

J'ai un rêve-qu'un jour, chaque vallée sera levée, chaque colline et montagne seront nivelées, les endroits rugueux seront lissés et les endroits tortueux seront faits droits, et la gloire du Seigneur sera révélée, et tous les hommes la verront ensemble.

Ceci est notre espoir. C'est avec cet espoir que nous rentreront dans notre pays le Gabon. Avec cette foi, nous pourrons transformer les discordances de notre nation en une belle symphonie de fraternité. Avec cette foi, nous pourrons travailler ensemble, prier ensemble, lutter ensemble, être emprisonnés ensemble, nous révolter pour la liberté ensemble, en sachant qu'un jour nous serons libres du Bongoisme.

Quand ce jour arrivera, tous les enfants de Dieu pourront chanter avec un sens nouveau cette chanson patriotique, "Gabon mon pays que j’aime."

Et si le Gabon veut être une grande nation ceci doit se faire. Alors, que la liberté retentisse sur les grandes collines du haut Ogoué. Que la liberté retentisse des montagnes puissantes de la Ngounié. Que la liberté retentisse des forêts de l’ogoué Lolo !

Que la liberté retentisse dans la province de l’ogoué Ivindo!

Que la liberté retentisse des beaux sommets du Moyen Ogoué!

Mais aussi que la liberté retentisse à L’Estuaire!

Que la liberté retentisse dans la province de l’Ogoue Maritime!

Que la liberté retentisse de chaque colline de la Nyanga! Que la liberté retentisse!

Quand nous laisserons retentir la liberté, quand nous la laisserons retentir de chaque village et de chaque lieu-dit, de chaque province du Gabon et de chaque ville, nous ferons approcher ce jour quand tous les enfants de Dieu, pdgistes et opposition, Catholiques et Protestants, pourront se prendre par la main et chanter les paroles du vieux spiritual noir, "enfin libres! Enfin libres! Dieu tout-puissant, merci, nous sommes enfin libres!"

J’ai un Rêve pour le Gabon mon pays.

Extrait du discours de Martin Luther King, Année 1963.

Adapté par André Bouassa pour le peuple Gabonais

mardi 21 août 2012

Communiqués de presse des loyalistes de l'UPG, après les évènements de Nkembo le 15 Août dernier.



Malgré le fait que Monsieur Mboumba Nziengui s'emploi à liquider le parti et à le rendre inaudible désormais sur la scène politique,  excluant l'UPG par la même occasion du débat politique,  les LOYALISTES,  pensent qu'il ne faut pas laisser l'exclusivité de l'initiative à l'Union Nationale qui montre désormais la voie à suivre.
Trouverez ci- joints 2 communiqués de presse des loyalistes, a propos des évènements de Nkembo le 15 Août dernier.
Par la meme Occasion, nous vous informons officiellement  d'une tournée des loyalistes à Libreville et dans certaines provinces du Gabon. Nous invitons la couleur rouge a se mobiliser pendant cette tournée . Le programme sera donné dans les jours qui suivent.
Quelque soient les difficultés présentes ou à venir, nous avons le devoir de résister pour faire triompher l'Idéal Républicain cher à notre PRÉSIDENT PIERRE MAMBOUNDOU et le peuple Gabonais.
Le peuple Gabonais doit desormais compter sur les loyalistes. Nous avons besoin de votre aide et mobilisation pour reprendre la lutte laissee par PMM.

UNION DE PEUPLE GABONAIS
Les loyalistes

COMMUNIQUE DE PRESSE 1
Les militantes et les militants de l’Union du Peuple Gabonais, restés loyaux aux idéaux d’Unité, de Dignité et de Responsabilité, expriment leur compassion à l’égard des familles endeuillées à la suite des évènements du 15 août 2012, en même temps qu’ils s’associent à la douleur des blessés enregistrés à cette occasion.
Relevant que les évènements du 15 août 2012 sont la conséquence des contestations du scrutin présidentiel d’août 2009, dont la solution léguée à titre perpétuel à la Nation par Pierre MAMBOUNDOU, se trouve dans la loi sur la protection des données à caractère personnel, les militants loyalistes lancent un appel citoyen à l’ensemble de la classe politique, à l’effet de mettre en place un corpus de règles aptes à garantir de manière définitive, la sincérité des scrutins au Gabon.

 Dr Pélagie Itsana SGA UPG -.
 Fort de ce qui précède, l’Union du Peuple Gabonais prend l’opinion nationale et internationale à témoin, et condamne avec fermeté, la résurgence de la violence politique planifiée par le personnel du Pouvoir, en charge ou en dissidence de la gouvernance des affaires du pays.

                                                                          Fait à Libreville le 21 Aout 2012

UNION DE PEUPLE GABONAIS
Les loyalistes

COMMUNIQUE DE PRESSE 2
Les militantes et les militants de l’Union du Peuple Gabonais, restés loyaux aux idéaux d’Unité, de Dignité et de Responsabilité, expriment leur vive préoccupation, devant la gouvernance partiale des libertés au Gabon, en l’occurrence, de la liberté de réunion.
Ayant érigé une autorisation préalable, totalement contraire à l’esprit de la loi qui ne prévoit qu’une obligation préalable d’informer, le Parti-Etat s’est arrogé le droit de neutraliser l’opposition, pendant que la majorité présidentielle qui est affranchie de toute exigence, organise ses manifestations publiques à loisir.
Dans cet esprit, l’Union du Peuple Gabonais entend, sans délai, commettre un huissier de justice, et au terme de sa mission, produire devant l’opinion nationale et internationale, la preuve de cette inégalité érigée en système de gouvernement.


                                                            Fait à Libreville le 21 Aout 2012

Evènements du 15 août 2012 à Cocotier: Témoignage édifiant du Dr Alphonse Louma


Mon nom est Louma Eyougha Alphonse. J’ai 56 ans et je suis originaire d’Okondja, dans la province du Haut-Ogooué. Je suis Docteur en Pharmacie et je pense, sans fausse modestie, que je gagne honorablement ma vie. Par ailleurs je suis aussi, depuis plusieurs années, un acteur politique, et c’est à ce titre que je m’exprime.

Dr Alphonse LOUMA
Ancien militant, puis Vice-président du PGP (Parti gabonais du Progrès), j’ai eu le privilège, en mars-avril 1990, de participer à la Conférence nationale qui allait jeter les bases d’importantes réformes institutionnelles et politiques. Contrairement à d’autres, je suis de ceux qui considèrent que cette Conférence nationale a été très utile : elle a permis, entre autres, le retour au multipartisme. A l’occasion de cette catharsis générale, les Gabonais ont pu extérioriser leurs traumatismes et évacuer bien des rancœurs. Vingt-deux ans plus tard, où en sommes-nous ? La réponse à cette question est simple et le constat accablant : notre pays, en quelques années, a connu une terrible régression. Après avoir, plusieurs fois, tripatouillé la Constitution et liquidé une partie des acquis de la Conférence nationale, Omar Bongo est mort en 2009.

Pour lui succéder, Ali Bongo a dû perpétrer un double coup d’Etat électoral. D’abord au sein du PDG, pour arracher l’investiture du parti familial, puis devant la Nation entière lorsqu’avec la force armée et la complicité active de sa belle-mère Mborantsuo, il s’est imposé au pouvoir. Trois ans et plusieurs dizaines de morts plus tard, le Gabonais n’en peuvent plus. Assommés par une déferlante de calamités émergentes – vie chère, chômage, manque d’eau et d’électricité, dictature, mal-vivre social – , ils sont de plus en plus nombreux à être gagnés par la désespérance et la colère.

Aussi, face à la montée des périls en tout genre, des leaders politiques, syndicaux et de la Société civile proposent, comme solution à la grave crise que traverse notre pays, la tenue d’une Conférence nationale souveraine. A la différence de la Conférence nationale de 1990, celle de cette année donnera des orientations qui s’imposeront à tous. Elle sera l’acte fondateur de la 2ème République. Nous passerons enfin de la république monarchique Bongo/PDG à la République Gabonaise, et les Gabonais pourront ainsi récupérer leur pays vendu à des étrangers par « l’étranger-président » Ali.


Les Gabonais, dans leur immense majorité, sont habités par la haine et la révolte. Il nous faut solder le passé pour tracer les contours d'un avenir démocratique.

C’est la raison pour laquelle, au milieu d’autres Gabonais, j’ai tenu à prendre une part active au grand meeting de Cocotier qui devait avoir lieu le 15 août 2012. Déjà, la veille, avant de rentrer chez moi après mon travail je suis passé jeter un coup d'œil sur le lieu prévu pour le meeting. Je voulais m'assurer que tout se passait bien. La suite est connue de tout le monde. En plus de plusieurs dizaines de blessés et d’une quarantaine d’arrestations (officiellement), les forces armées d’Ali Bongo ont tué la jeune Elisabeth Nwanda. Ali Bongo, un père de famille qui fait tuer des enfants !

Je me demande quelle image lui renvoie sa glace le matin quand il se mire, en sachant que par sa faute, une Gabonaise de 22 ans est morte. Quoi que prétende le menteur pathologique Jean-François Ndongou, les gaz lacrymogènes utilisés par les brigades anti émeutes de la police et de la gendarmerie étaient très toxiques. Notre jeune compatriote qui EN a reçu en plein visage a donc été assassinée. Pour l'avoir inhalé, j'ai failli mourir le 15 août 2012. Ce jour-là, j’étais chargé de veiller au bon déroulement de la marche qui devait nous conduire à Cocotier : il fallait veiller à la sécurité pour éviter tout débordement et surtout s’assurer que nos militants et sympathisants ne répondraient pas aux provocations des pédégistes. Nous savions que le pouvoir avait infiltré des agents du B2, du CEDOC et de la DGR en civil parmi nous.

Quand la tête de la marche arrive à environ 300 mètres du rond-point de Nkembo, nous apercevons les premières brigades anti émeutes armées jusqu'aux dents. Sans sommation, ces policiers commencent à nous tirer dessus. Je reçois en plein visage de fortes quantités de ce gaz toxique. Je me mets aussitôt à tousser et à vomir. Je me vois mourir. Je suffoque. J’ai de la peine à respirer. Dans la panique, je me lave le visage avec de l’eau. Et là, c’est pire : mon visage est en feu ! Choqué, je mettrai de longues heures à retrouver mes esprits. Notre marche était pourtant pacifique, ce qui rend encore plus scandaleux et inacceptable l’assassinat d’Elisabeth Nwanda.

Pour tous nos martyrs et pour le Gabon, je continuerai humblement et obstinément à lutter contre le monstrueux système Bongo/PDG.

Dr Alphonse Louma-Eyougha
Contact : loumaeyougha@yahoo.fr

lundi 20 août 2012

Le double langage de François Hollande en Syrie et au Gabon

Question à deux centimes. Quelle différence il y a, entre Ali Bongo Ondimba  et Bachar Al Assad?
Une seule: L'un c'est le dictateur des français placé au pouvoir au Gabon par les français pour les intérêts de la France, l'autre est un vestige de la guerre froide, c'est le dictateur des autres.
Le reste est identique. succession monarchique, age identique, gestion totalitaire du pays, assassinats et crimes politiques, dictature familiale, oligarchie corrompue, etc.

Alors pourquoi la France de François Hollande s'acharne t-elle a rechercher la paille qui est dans l'oeil du dictateur des autres en Syrie quand elle ne voit pas la poutre qui plantée sur le nez de son propre dictateur au Gabon?
Bien qu'ayant perdu le pouvoir depuis plus
de 100 jours  le NS ,la logique Sarkozy prévaut toujours
Les gabonais sont tués tous les jours, on ne voit pas la France de François Hollande réagir. Les droits élémentaires du peuple gabonais sont bafoués tous les jours, on ne voit pas la France normale dénoncer les errements d'une dictature qui sert ses intérêts.

Ce n'est pas la cécité politique, c'est voulu. Il faut faire semblant d'exiger la démocratie ailleurs alors qu'on est incapable de l'établir dans son propre espace d'influence.
Finalement, il n'existe pas deux politiques françaises en Afrique. Le pouvoir français qu'il soit de gauche ou de droite a toujours clairement et sans ambiguité milité pour le soutien des dictateurs qui spolient et oppriment leur peuple dans leurs ex-colonnies.

En Afrique, au nom de la préservation des intérêts français, Le candidat Hollande avait-il conscience que cette politique d'un autre âge avait comme corollaire que pour garantir à un enfant francais le chauffage en hiver, il fallait qu'un enfant nigérien ou gabonais meurt de faim, de soif ou de maladie? 
Le président Hollande est-il conscient que le soutien tacite aux dictateurs est une complicité dans les crimes et les massacres d'Etat que les poulains de son écurie françafrique orchestrent? 

Monsieur Hollande, quelles sont vos perspectives d'avenir pour une véritable démocratie en Afrique? Allons-nous continuer à subir les spectacles d'élections truquées soutenues par la France, suivies d'épisodes de répression sanglante au Gabon et en Afrique?

On installe et on maintien les dictateurs made in France
au pouvoir au prix des milliers des morts africains.
Votre France, Monsieur François Hollande, se contente de faire "le service minimum" sur le dossier gabonais et celui de la françafrique. Elle se contente de gérer les affaires courantes, Sarkozy a fait le sale boulot pour vous en installant ou en renforçant le pouvoir des dictateurs pro-français à la tête des états africains et ceci au détriment des droits inaliénables des peuples. Vous, vous vous contentez du statu-quo: maintenir ces dictateurs en place. Par un savant mélange d'hypocrisie et de faux semblant, vous mentez aux peuples africains et aux opposants, et en même temps vous encouragez vos dictateurs à réprimer d'avantage leurs populations.

Comme vous le dite si bien pour la Syrie Monsieur Hollande, il ne peut y avoir de solution politique au Gabon sans le départ de Bongo Ondimba Ali du pouvoir qu'il exerce depuis trois ans sans mandat populaire démocratiquement obtenu. Ce pouvoir il l'a obtenu grâce à votre prédécesseur à la tête de la France qui a validé et soutenu une succession monarchique au père adoptif après un long règne de quarante deux ans.

Il est essentiel que la communauté internationale oeuvre pour la préparation de la transition politique, en lien avec l'opposition gabonaise et la société civile, dans l'intérêt de tous les gabonais et avec pour objectif la fondation d'un Gabon libre et démocratique, respectueuse des droits de l'Homme et des minorités. Cela passe par le depart d'Ali Bongo Ondimba du pouvoir. Une concertation nationale doit être ensuite organisée pour mettre en place les fondements de la nouvelle nation gabonaise. 
La France joue un rôle important dans tout ce qui se passe au Gabon, elle est le problème, elle est la solution. La France de François Hollande ne doit plus se contenter de faire "le service minimum" sur le dossier gabonais. Il n'est pas loin, le temps des promesses électorales. La "nouvelle terrible pour les dictateurs" est devenue une trés bonne. Quant aux démocrates la bonne nouvelle est devenue un cauchemar.
Nous attendons vos promesses électorales, nous attendons le jour ou votre élection à la tête de la France deviendra réellement une bonne nouvelle pour les peuples et les démocrates africains. Pour le moment, nous ne devrions compter que sur nous mêmes.

Jean Ndouanis

UPG Europe

dimanche 19 août 2012

Réaction de l'ACR consécutive au meeting de Monsieur Mba Obame du 15/08/2012


Evénements consécutifs au meeting de Monsieur Mba Obame du 15/08/2012

Déclaration de l’ACR

Suite à l’appel de Monsieur Mba Obame invitant les Gabonais à assister à un meeting le Mercredi 15 Août 2012 au petit Marché des cocotiers, des heurts se sont produits entre les partisans de Mr. André Mba Obame et la police.

Pr Kombile Koumbe P.A Président du
Rassemblement National des Bûcherons (RNB),parti membre de l'ACR
Il y aurait eu des morts selon certaines sources. Il n’y aurait que des blessés selon le Gouvernement. Aux parents de ceux qui auraient perdus la vie, l’ACR exprime ses condoléances et sa compassion.

Face à la gravité d’une telle situation, l’ACR ne peut rester muette.

Monsieur André Mba Obame, comme tout leader d’opinion, a le droit de s’exprimer publiquement et d’organiser des rencontres pour exposer ses idées, comme du reste, l’ont fait la veille les manifestants qui avaient emprunté la même voie pour s’opposer à la conférence nationale et qui n’avaient pas été dispersés. Le Gabon appartient à tous les enfants du Gabon. Et c’est l’occasion de rappeler que le droit d’expression est garanti par la Constitution.

La régulation du fonctionnement de l’Etat incombe au Gouvernement. C’est pourquoi, l’ACR appelle ce dernier à mettre tout en œuvre pour organiser des élections fiables, sincères et crédibles sur la base d’une biométrie complète avec authentification des électeurs dans les bureaux de vote, l’interconnexion des sites et la sécurisation des codes sources. C’est de l’avis de l’ACR une option pour la résolution de la crise que traverse le Gabon notre pays à tous.

L’invective, le désordre, l’appel à la désobéissance civile et toutes autres formes de désordre organisé, qui ne sont pas la solution idoine, s’accentueront, à coup sûr, si les Gabonais ne se parlent pas et si chaque élection continue de donner lieu à des contestations. De même, l’intimidation, la force martiale et l’utilisation systématique de la répression ne doivent pas être une réponse à la crise multiforme que connaît le Gabon.

Aussi, l’ACR appelle-t-elle les uns et les autres à la retenue et demande vivement qu’une concertation de toutes les forces vives de la Nation se tienne dans les meilleurs délais pour juguler cette crise multiforme.



Fait à Libreville le 17 Août 2012

Pour l’ACR. PO Le Président du RNB


Pr. Pierre André Kombila,

Document remis au DG du Journal gabonais l’UNION le vendredi 17 Août à 18h50 pour publication et enregistré à la RTG chaîne1 le même jour à 19h30 pour diffusion.

vendredi 17 août 2012

Le régime criminel intégré d'Ali Bongo Ondimba-PDG: la barbarie dans son état le plus ignoble

Le corps martyrisé de
Ngouanda Elizabeth
L'Etat Bongo-PDG et son dictateur héréditaire Ali Bongo ont encore frappé. Il n'est plus possible d'accepter l'inacceptable. Les gabonaises et les gabonais ne sont pas du bétail d'abattoir. Il n'est plus possible de garder le silence. Un silence qui légalise une imposture : les crimes issus du coup d’état de monsieur Ali Bongo et de l’injustice actuelle ; un silence qui consacre la lâcheté, la complicité devant ce drame humain, un silence inhumain qui nous tue, un silence qui est un bon prix pour l’oppression et l’injustice.
Elizabeth Ngouanda
Ce silence consacre la violation de nos droits légitimes à vivre dans la dignité; le dénie du droit des enfants à vivre comme des enfants en toute innocence et en toute joie ; ce silence sacrifie des embryons pas encore nés, des femmes enceintes qui n’ont pas accouché, des enfants qui n’ont pas encore appris à parler, des vieux qui vivent un rêve de retour à leurs terres ancestrales, des jeunes qui ont la force d’espérer et de résister à la tentation de la violence, de vivre et de résister à l’oppression, à la négation, à l’abandon et à l’oubli.
Tout ceci, tous ces crimes, ne sont rendu possibles que par le silence des hommes de bien et des institutions légitimes qui prônent une justice équitable.
 Non tout homme de ce bas monde doit, au moins, avoir le mérite de le rompre.
Non aucun gabonais n'a le droit de se taire devant tant de lâcheté et de violence gratuite: tuer une jeune femme sans défense, c'est la pire des abominations de cette dictature.
Non aucun gabonais ne doit se complaire dans l'indifférence et l'inaction: c'est un devoir de tout gabonais de protéger et défendre d'autres gabonais.
La dictature des Bongo ne nous laisse pas d'autres choix que de nous défendre.

Ali Bongo a déclaré la guerre au peuple gabonais, notre devoir le plus sacré est de gagner cette guerre.

Alors levons nous, allumons le feu pour chasser les ténèbres.

Chers compatriotes, sommes-nous trop polis pour résister à l’oppression de cette bande de criminels en col blanc. Ce système criminel intégré s’offre tous les droits et se croit tout permis.

Vous devriez savoir, chers compatriotes, que si nous ne nous soulevons pas contre ce tyran, nous n’obtiendrons rien et nous perdrons tout jusqu’à notre droit d’exister en tant qu’être humain. Car personne ne le fera à notre place.
C’est notre droit le plus absolu de nous libérer de la dictature et de l’oppression PAR TOUS LES MOYENS.

Sachons que ce nous ne pourrions obtenir par les armes nous ne l’obtiendrons pas par les larmes.

N’oublions pas les villes mortes, les différentes tentatives de résolution dans la paix des contentieux électoraux, le régime Bongo s’est toujours  moqué de nous ; en nous réfusant l’essentiel : la transparence dans l’ensemble des scrutins qu’il organise.

Toujours des échecs, ce pays nous appartient tous, il est hors de question qu’une bande de voyous se l’approprie INDÉFINIMENT.

Tous les autres peuples dans le monde se libèrent des chaînes des dictatures oppressantes, seuls les gabonais sont en reste.

Depuis que nous avons lancé le soulèvement populaire de 1990, et à ce jour, le pays continu de sombrer dans l’obscurité.

Les ténèbres des Bongo doivent prendre fin. C’est pourquoi, en attendant l'arrivée du jour, nous convions les gabonais et les gabonaise à allumer le feu pour chassez les ténèbres.

A toi Elizabeth, combattante de la liberté, martyre de la liberté et la démocratie gabonaise, 
Nous nierons pour toi, tous ceux qui ont inscrit le Gabon au musée de la honte.
Repose en paix le peuple te rendra justice.

Jean Ndouanis
UPG Europe

jeudi 16 août 2012

Communiques de l'UPG Loyalistes


UNION DU PEUPLE GABONAIS
Les Loyalistes

NOTE
A
l’attention de Monsieur le Président
Alliance pour le Changement et la Restauration
(ACR)/CPPO
LIBREVILLE

Monsieur le Président,
Les militantes et militants de l’Union du Peuple Gabonais,
Soucieux de poursuivre le combat politique entamé par Pierre MAMBOUNDOU, le Héros National,  autour des valeurs d’Unité, de Responsabilité et de Dignité ;
Déterminés à œuvrer pour le raffermissement de la dynamique unitaire de l’opposition autour des projets porteurs d’alternatives crédibles pour le Pouvoir ;
Mobilisés à œuvrer véritablement pour l’alternance politique au GABON par les voies démocratiques ;
Vous présentent leurs compliments et ont l’honneur de vous exposer ce qui suit :
Le 15 octobre 2012, Son Excellence Pierre MAMBOUNDOU, Président fondateur de l’Union du Peuple Gabonais (UPG), le Héros National a été rappelé à Dieu, dans des conditions non encore élucidées.
Depuis cette date jusqu’à la tenue du Congrès, la direction du Parti est assumée à titre transitoire par monsieur Mathieu MBOUMBA NZIENGUI, en sa qualité de Secrétaire Exécutif du Parti.
Pour compter de ladite date, des écarts fondamentaux sur les grands questionnements politiques se sont révélés entre la ligne politique de l’UPG et la nouvelle Direction du Parti.
Pour faire brève économie desdits écarts, les exposants se limitent à évoquer :
L’abrogation des actes administratifs pris par Pierre MAMBOUNDOU, en sa qualité de Président de l’UPG, par une autorité n’ayant pas ladite qualité l’habilitant à le faire, toutes choses portant violation du principe du parallélisme des formes ;
L’engagement de l’UPG devant les institutions publiques, sans consultation du Bureau Exécutif, portant violation du principe de la collégialité ;
Le choix unilatéral des candidats de l’UPG aux élections, en violation des procédures internes, seules aptes à garantir la mobilisation et le soutien des militants, en tant qu’électorat naturel.
Le souci de ne pas apporter de caution à la liquidation de la ligne politique du Parti, conjugué à la nécessité de mettre un terme aux errements relevés ont conduits les exposants, dans un élan de loyauté soucieux de maintenir l’unité du Parti, à solliciter un arbitrage par les voies de droit, sans que cette position ne soit une renonciation à notre appartenance pleine et entière à l’UPG.
Restant disposés à apporter  leur force de proposition au débat de l’opposition, conformément aux idéaux définis par le Héros National ;
Les exposants vous expriment solennellement, par les présentes et par toutes ses suites, leur disponibilité à prendre part aux réunions de l’Alliance pour le Changement et la Restauration.
Aux fins susdites.
Ils vous remercient pour l’audience que vous voudrez bien leur accorder pour convenir des modalités pratiques de leur participation aux travaux de notre regroupement politique.
Vos observations nous obligeront.
Le Premier Secrétaire Politique


Pierre Claver MIHINDOU KOUMBA



UNION DU PEUPLE GABONAIS
Les Loyalistes
NOTE
A
L’attention de Son Excellence
Monsieur l’Ambassadeur
LIBREVILLE
Excellence,
Les militantes et militants de l’Union du Peuple Gabonais,
Soucieux de poursuivre le combat politique entamé par Pierre MAMBOUNDOU, le Héros National,  autour des valeurs d’Unité, de Responsabilité et de Dignité ;
Déterminés à œuvrer pour le raffermissement de la dynamique unitaire de l’opposition autour des projets porteurs d’alternatives crédibles pour le Pouvoir ;
Mobilisés à œuvrer véritablement pour l’alternance politique au GABON par les voies démocratiques ;
Vous présentent leurs compliments et ont l’honneur de vous exposer ce qui suit :
Le 15 octobre 2012, Son Excellence Pierre MAMBOUNDOU, Président fondateur de l’Union du Peuple Gabonais (UPG), le Héros National a été rappelé à Dieu, dans des conditions non encore élucidées.
Depuis cette date jusqu’à la tenue du Congrès, la direction du Parti est assumée à titre transitoire par monsieur Mathieu MBOUMBA NZIENGUI, en sa qualité de Secrétaire Exécutif du Parti.
Pour compter de ladite date, des écarts fondamentaux sur les grands questionnements politiques se sont révélés entre la ligne politique de l’UPG et la nouvelle Direction du Parti.
Pour faire brève économie desdits écarts, les exposants se limitent à évoquer :
L’abrogation des actes administratifs pris par Pierre MAMBOUNDOU, en sa qualité de Président de l’UPG, par une autorité n’ayant pas ladite qualité l’habilitant à le faire, toutes choses portant violation du principe du parallélisme des formes ;
L’engagement de l’UPG devant les institutions publiques, sans consultation du Bureau Exécutif, portant violation du principe de la collégialité ;
Le choix unilatéral des candidats de l’UPG aux élections, en violation des procédures internes, seules aptes à garantir la mobilisation et le soutien des militants, en tant qu’électorat naturel.
Le souci de ne pas apporter de caution à la liquidation de la ligne politique du Parti, conjugué à la nécessité de mettre un terme aux errements relevés ont conduits les exposants, dans un élan de loyauté soucieux de maintenir l’unité du Parti, à solliciter un arbitrage par les voies de droit, sans que cette position ne soit une renonciation à notre appartenance pleine et entière à l’UPG.
Que lesdites personnes exploitent grossièrement, à leur seul avantage, l’image et la notoriété de l’UPG.
Entre temps, il vous a été donné de constater :
Que des personnes nouvellement converties, ou ne justifiant que de la simple qualité d’observateurs, se prévalent des attributs de l’Union du Peuple Gabonais (UPG) ;
Que lesdites personnes exploitent grossièrement, à leur seul avantage, l’image et la notoriété de l’UPG ;
Par la présente, les exposants qui attendent la convocation du Congrès pour mettre fin à tous ces égarements, vous informent solennellement de leur protestation à l’égard desdites pratiques, et vous sauront gré de ne pas donner crédit auxdites personnes, au nombre desquelles, Bruno Ben MOUBAMBA, qui, pour échapper aux poursuites judiciaires dont il est l’objet du fait de sa participation à un Gouvernement illégal, a choisi de se placer sous la bannière protectrice de notre Parti, en s’affublant de la qualité auto proclamée de  Vice-président.
Les Loyalistes vous remercient pour l’audience que vous voudrez bien leur accorder pour vous exposer plus amplement leur position.
Le Premier Secrétaire Politique


Pierre Claver MIHINDOU KOUMBA