jeudi 20 septembre 2012

REPONSE DES LOYALISTES AUX ELUCUBRATIONS DE BBM

 
Dans son Blog , qui devrait être intitulé « incantations et imprécations » Monsieur Bruno Ben MOUBAMBA fait essentiellement dans l’invective et la démagogie, comme un sujet atteint de psychose paranoïaque, il s’en prend à tout le monde malmenant pêle-mêle l’UPG sur lequel son OPA tarde à se concrétiser, l’ACR, l’UN, l’UFC dont paradoxalement son parti l’UPG est signataire de la charte et plus particulièrement David MBADINGA et le Dr. Pélagie ITSANA, respectivement Secrétaire Exécutif adjoint et Secrétaire Général adjoint de l’Union du Peuple Gabonais. Catéchumène de l’imprécation, Bruno Ben MOUBAMBA désigne l’UFC et l’UPG par les épithètes injurieuses de « Racailles, fofolles etc. » Au terme de la lecture de ce pamphlet le lecteur reste sur sa faim.
Si dans son lexique Monsieur Bruno Ben MOUBAMBA dans ses imprécations a fait de l’expression sorcellerie politique son leitmotiv, inapte à fonctionner en synergie de groupe dans lequel le débat contradictoire est de haut vol, face à de gros calibres comme ce fut le cas hier dans l’UN et aujourd’hui face aux Loyalistes de l’UPG et dans une certaine mesure l’ACR et l’UFC, il bat lâchement en retraite se réfugiant derrière des arguties ; l’UN des fangs, les Loyalistes de André MBA OBAME etc. Il est par ailleurs incapable de créer sa propre formation politique, préférant phagocyter celles déjà existantes, toutes choses qui permettent de constater que nous sommes face à un nécrophage politique, qui s’engraisse avec acharnement sur la dépouille de Pierre MAMBOUNDOU qu’hier il a pourfendu et qu’il encense aujourd’hui ; quel cynisme ?
Pourtant, monsieur Bruno Ben MOUBAMBA dans sa science infuse sait pertinemment, et mieux que quiconque qu’en politique, comme en balistique, lorsqu’on tire il faut s’attendre à des représailles. Ceci pour dire que l’action politique spectacle qu’il affectionne tant ; grève de la faim en trompe l’œil, sit-in en solo d’Addis-Ababa, etc. Des faits aventuristes dont nombreux se régalent à ses dépends, et qui ressemblent à s’y méprendre aux pitreries des bouffons des cours royales médiévales, appelés par ailleurs « Fous du roi » d’où la question de savoir de quel roi monsieur Bruno Ben MOUBAMBA est-il le fou ?
S’il faut reconnaître la justesse de sa prise de position en faveur de la tenue d’une Conférence Nationale Souveraine, on a vite fait de déchanter à l’analyse de fond des quatre arguments mis en avant par lui. A titre d’exemple, dans la mesure n°2 il soutien l’idée du constat d’un vide juridique au Gabon, ce qui sur le papier constitue une contre vérité, au Gabon il y’a un déni de droit et une négation des dispositions de la loi fondamentale lorsqu’elle dessert les intérêts du parti au pouvoir, ce qui justifie la présence pendant 22 années à la tête de la Cour Constitutionnelle de Madame MBORANTSUO, juge et parti parce que ex maitresse du défunt Chef de l’Exécutif Omar BONGO ONDIMBA et mère des frères biologiques de l’actuel Chef de l’Exécutif Ali BONGO ONDIMBA. Nonobstant cette réalité Bruno Ben MOUBAMBA a félicité et soutenu la frange des Liquidationistes dans la décision de prendre part à la parodie électorale dont les résultats étaient pourtant prévisibles au mépris de la période de deuil que le parti s’était imposé.
Dans sa troisième mesure, monsieur Bruno Ben MOUMBAMBA énonce le principe simpliste sinon naïf de Compromis Républicain Nécessaire, une notion sans contenu, un flou artistique qui fait abstraction de la réalité politique, son contexte et d’une analyse correcte des forces en présence, une proposition qui se résume au principe de partage institutionnel, co-gouvernance, autrement dit un autre baratin pour dire « Paix des braves ou accords de Paris » reformulés. Cette proposition est appuyée par l’idée de favoriser l’arrivée d’une « nouvelle génération d’acteurs » décrit sans humilité comme « nouvelle intelligentsia en exil se considérant comme une génération sacrifiée» avec en conclusion un SOS a l’attention du pouvoir dans les termes ci-après « l’exil profond des Gabonais de l’extérieur doit être pris en compte ». De ce paragraphe nous pouvons déduire que monsieur Bruno Ben MOUBAMBA et sa nouvelle intelligentsia seraient disposés à servir de soupapes de sécurité à une émergence à la peine.
Tous ces appels du pied ne trompent personne, il s’agit à ne point se tromper d’individus disposés à servir de soupape de sécurité une fois encore, tout comme en 1990, bien naïf est qui s’y laissera prendre. Mais là ou le bas blesse, Monsieur Bruno Ben MOUBAMBA tel un varan se croyant à l’abri des regards dans sa cachette ignore que sa queue qui dépasse trahit sa présence. Lorsqu’il rappelle au Chef de l’Exécutif et à l’Etat Gabonais le devoir de réparer la mémoire de Pierre MAMBOUNDOU dont le parti est lésé depuis 1998, en honorant deux promesses garanties au niveau international, à savoir, la Primature et la Vice-présidence. Nous crions à l’hérésie et comprenons enfin pourquoi monsieur Bruno Ben MOUBAMBA l’apostat s’échine à imposer son OPA sur l’Union du Peuple Gabonais
En tête du chapitre des incohérences de Bruno Ben MOUBAMBA, la prétention de richesse, en effet, à ce propos, il n’a de cesse de crier sur tous les toits, il se dit richissime propriétaire de vignoble, or si personne ne lui fait le reproche d’avoir pris pour femme une riche héritière, s’approprier d’une fortune qui légalement appartient d’abord à son épouse puis à ses enfants, est reconnaissons le indigne d’un fervent chrétien et encore moins de quelqu’un qui ambitionne accéder à la magistrature suprême, car le parallèle est vite établi avec un gigolo.
La décision d’inhumer sa mère dans l’hexagone, par snobisme, privant ainsi à l’essentiel de la famille qui réside au Gabon la possibilité d’honorer la sépulture d’une parente aimée.
La tentative d’accéder à la position de numéro deux de l’UPG du vivant de Pierre MAMBOUNDOU suite au ralliement de MOULOUNGUI Jean Félix au PDG. Les faits rapportés par Pierre MAMBOUNDOU lui-même se déroulèrent comme suit : Bruno Ben MOUBAMBA appela Pierre MAMBOUNDOU pour demander de remplacer MOULOUNGUI et agir en qualité de représentant de l’UPG en Europe et aux USA, en réponse à ce délire, Pierre MAMBOUNDOU répondit « Dans cette alternative, que ferais-je des compagnons de lutte avec lesquels l’UPG a été bâti deux décennies durant? »
L’imposture qui consiste à publier sans pudeur des photos montages sur lesquelles il figure au premier plan avec Pierre MAMBOUNDOU, alors qu’en réalité ils n’ont jamais posés ensemble.
Son auto proclamation Vice-président de l’Union du Peuple Gabonais au mépris de la hiérarchie du parti.
Son implication au premier degré au Forum de Reims, forum anti BONGO et les Biens mal acquis de Reims en 2009, Financé par Félix BONGO avec l’argent provenant de l’affaire dite des Fourgons Blindés
La rupture incognito de sa pseudo grève de la faim, simulacre et surenchère connue du type « arrêtez moi sinon je fais un malheur », qui a permit à notre homme d’obtenir un droit de visite de courtoisie au domicile de Jeff BONGO ONDIMBA à la Sablière ou l’attendait également Pascaline BONGO ONDIMBA, puis sa fuite à l’Anglaise avec des sacs d’argent repu de sa boulimie financière, laissant en plan les jeunes qui l’accompagnaient ce jour, et enfin son retour incognito en France, comme quoi l’argent n’aime pas le bruit.
Sa démission intempestive de l’Union Nationale au motif qu’il s’agit d’un conglomérat ethnique, fang à l’occurrence pour intégrer avec jubilation l’Union du peuple Gabonais, annonçant à l’arrivée qu’il était heureux de se retrouver enfin dans « son élément naturel »
Voila brièvement dévoilés les délires d’un individu narcissique au demeurant mégalomane, souffrant de psychose paranoïaque, qui prétend donner des leçons en matière de politique à la nation toute entière.
UPG LOYALISTES 

mercredi 19 septembre 2012

Droit de Reponse: Monsieur Bruno Ben Moubamba quel est votre veritable probleme?


Monsieur Bruno Ben Moubamba cher frère, quel est votre veritable probleme?

En me réveillant ce matin, j'ai pu trouver un message de votre part dans ma boîte Facebook dont le libellé est le suivant:
      ''Vous perdez votre temps avec moi car vous ne m'aurez jamais ! Par contre, je vous ferai payer votre "mauvais coeur" de punu sorciers. Vous êtes pathétiques et infantiles ! Wait and see ! BBM.''
Vous ne vous êtes par arrêté par là, vous avez posté un article sur votre blog et sur Infos Kinguelé dont ici est le lien et le contenu : http://moubamba.com/groupuscule-des-loyalistes-de-mba-obame-a-lupg-leur-lettre-inacceptable-et-qui-ne-sera-pas-acceptee/
''Une lettre d’un groupuscule de membres de « loyalistes » de l’UPG à l’Ambassadeur de France au Gabon dessert ses auteurs et la mémoire de Pierre MAMBOUNDOU. Elle n’est pas acceptable et elle ne sera pas acceptée. Un document indigne de la mémoire de l’opposant historiquehttp://www.dailymotion.com/video/x8acmb_video-integral-du-meeting-de-pierre_news?start=6

Les UPGistes proches d’André Mba Obame (Ali Bongo ayant ses UPGistes aussi) doivent revenir à la raison avant qu’il ne soit trop tard pour eux comme pour les autres. BBM.''

À la lecture de vos écrits empreints d'égarements et de délires, je me suis rendu compte de l'existence de votre déficit énorme de bon sens et d'éthique. À croire que vous avez perdu la raison. Cher BBM, le débat dans lequel nous sommes engagé ne permet pas aux loyalistes d'être distraits par vos hallucinations et vos illusions. Ali Bongo-P.D.G. est notre grand adversaire, vous ne l'êtes pas et vous ne faites pas partie de nos soucis et encore moins de nos preoccupations. Vous n'êtes pas autant utile que vous le pensez.

Vous parlez de la mémoire de Pierre Mamboudou... Bon sang! Qui des loyalistes ou de Bruno Ben Moubamba et son groupe sponsorisé par Mboumba Nzienguy et entrenenu par Ali Bongo Ondimba et Pascaline Bongo-P.D.G sont indignes du feu président Pierre Mamboudou???

Vous parlez aussi des " UPGISTES proches d'André Mba Obame'' . Vous nous faites rire cher ami! Je pense que vous êtes qualifié d'être grand comédien d'Hollywood. Really Ben, really? come on bro... Il y a des groupes iniques qui font honte à notre defunt Pierrot et a ceux qui l'ont aimé: Ali Bongo-P.D.G. et tous ceux qui ont anticippés son départ de la planète des vivants. Un jour ils payeront de leur actes, car il est dit '' votre peché vous atteindra'' . Un autre groupe derange son repos: Mboumba Nzienguy-Bruno Ben Moubamba et leurs complices. Les loyalistes et tous ceux qui ont aimé PMM vous disent une chose: Laissez le président Pierre Mamboudou Mamboundou reposer en paix. Pour votre gouverne, les loyalistes UPGistes considèrent Monsieur Andre Mba Obame comme un citoyen Gabonais qui contribue énormément au débat politique du Gabon. Nous ne sommes ni ses proches, ni ses “ distants”. Aucun d'entre nous n'a été son vice-président comme vous l'avez été. Si vous voulez repartir travailler avec lui, nous ne sommes pas mieux placés pour vous réintroduire.

Les loyalistes UPGistes n'ont pas des rapports obscurs ou contre nature avec le PDG ou qui que ce soit. Nous ne sommes alliés à personne en dehors des idéaux de l'UPG et du défunt président Pierre Mamboundou que vous foulez aux pieds dont nous défendons. Nous ne sommes au service de personne. Nous travaillerons avec les Gabonais sérieux qui ont le souci de faire du Gabon une nouvelle République et un état de droit hors du système inique et diabolique d'Ali Bongo-PDG. Si Monsieur Andre Mba Obame fait partie de ce groupe, nous ferons route avec lui. Le reste, c'est de la delation, le mensonge et la manipulation. Vous vous attaquez à moi, a David Mbadinga et aux autres loyalistes et cela de façon personnelle, trouvez-vous cela sérieux? Vous avez emmené à l'UPG le même désordre que vous avez semé à l'UN. Votre rêve d'être Président de l'UPG sans tenir compte des Statuts du parti est une hallucination nocturne et une blague de mauvais gout pour les hommes et femmes sensés. C'est une insulte a la memoire du President Mamboundou.

La lettre envoyée à l'ambassadeur de France est une lettre allant dans le sens de la lutte contre le bradage et la liquidation de l'UPG orchestré par votre groupe. Nous mettrons les choses dans l'ordre et l'arriviste et illusionniste BBM aura perdu son temps.

Pour terminer, je vous conseillerai de réfléchir d'abord avant de poser vos actions.

Salut,

André Bouassa:

UPG Loyalistes ( Ameriques du Nord et du Sud)



lundi 17 septembre 2012

COMMUNIQUE DE PRESSE: UPG LOYALISTES

 
Dans les journées du 15 et 16 du mois de Septembre en cours, une délégation de la frange des Loyalistes de l'UPG s'est rendue dans les circonscriptions administratives respectives de Tchibanga dans la Nyanga et Ndendé dans la Ngounié. Cette délégation était conduite par le Secrétaire Exécutif Adjoint Mr, David Mbadinga accompagné du 1er Secrétaire Politique Pierre Claver Mihindou Koumba, le Secrétaire Politique Adj le Dr jean Romain Mouru Mbina, le Secrétaire Exécutif adjoint le Docteur Pélagie Itsana et le Conseiller Politique du Président Mamboundou, chargé de Mission Paul Adrien Ivanga-Adyayéno et de Marie Paule Nyangui Vice Présidente du Mouvement des Femmes. Ces membres du directoire de l'UPG étaient accompagné d'une dizaine de militants lors de ce déplacement.
Cette mission avait pour objectif premier d'apporter une clarification sur la situation qui prévaut au sein du parti et le stade des pourparlers en cours pour rétablir l'harmonie dans le parti et la nécessité de la tenue immédiate du Congrès du parti. Dans l'ensemble les échanges ce sont déroulés dans une ambiance empreinte militante et cordiale. Ce fut l'occasion pour la  délégation de lever les nombreux malentendus distillés ci et la par certains éléments fossoyeurs du parti et clairement identifiés.  La volonté de voir notre parti de nouveau réuni par la réintégration à leur poste des cadres du parti exclus par Mathieu Mboumba Nziengui fait l'unanimité au sein du parti si on tient compte du feedback des rencontres avec les Fédérations et la base.

samedi 15 septembre 2012

Déclaration de l'Union des forces du changement (U.F.C)


UNION DES FORCES DU CHANGEMENT
(U.F.C)
--------------------------
Déclaration du 15 septembre 2012

+++
Le Président Ali BONGO ONDIMBA, a cru devoir réunir un Parlement non représentatif de la sociologie politique du Gabon aux fins de stigmatiser le repli identitaire, la xénophobie et d’opposer un refus à la tenue d’une Conférence Nationale souveraine.

Par ailleurs il a profité de l’occasion qu’il s’est offerte pour prôner l’antagonisme entre jeunes et moins jeunes comme pour se venger de ce qu’il aurait été victime de l’ostracisme des vieux à la Conférence Nationale de 1990. Voilà un Président qui a la dent bien dure et la rancune tenace. Comme qui dirait « il a le mauvais cœur » !

Il aurait pu s’arrêter là mais il ne s’est pas privé de présenter un catalogue de projets à transformer de façon comminatoire en une loi d’Orientation. A ce propos, l’UFC rappelle à un Chef d’Etat qui confond sa fonction à celle de Premier Ministre car il veut être tout à la fois, qu’il lui faut d’abord abroger l’autre loi d’Orientation qui existe déjà, loi d’Orientation de la Stratégie du Développement économique et sociale en République gabonaise N°21/2005 du 10janvier 2006 pris en application des dispositions de l’article 47 de la Constitution, tout en l’invitant également à ne pas marcher à côté du Document de Stratégie de Croissance et de Réduction de la Pauvreté (DSCRP) fraichement adopté par ce même Parlement, il est vrai godillot.

Aussi sa gestion des Affaires, sa propension à vouloir tout faire, à vouloir tout régenter, avec son espèce de Légion étrangère, la façon qu’il a d’ignorer le Gouvernement, de n’écouter personne pour s’écouter lui-même et finir par tout ramener à lui, conduit tout le peuple gabonais à s’interroger sur les conséquences d’un tel activisme qui n’est que le pendant d’une dictature que l’on doit dénoncer avec force.

Après une analyse très approfondie d’une déclaration qui cache une sorte de fébrilité, d’une peur de l’autre et celle de l’échec de sa politique, l’Union des Forces du Changement (UFC) s’insurge contre la tentative de division du peuple gabonais par un président passible de forfaiture en voulant dresser les différentes communautés ethniques les unes contre les autres.

Le Président Ali BONGO ONDIMBA incarne tous les maux qu’il fait semblant de dénoncer devant une Assemblée et un Sénat aux ordres. Tous les maux qu’il dénonce, que l’UFC déplore, sont la résultante d’une gouvernance dont il est le principal héritier et qu’il perpétue avec beaucoup d’emphase qui se nomment concussion, gabegie, dépenses ostentatoires, favoritisme, népotisme, exclusion et division ; tous ces maux qui conduisent malheureusement nombre de Gabonais à espérer qu’un Président issu de leur province, de leur ethnie, favorisera avant tout l’essor de sa province, de ses cadres, de son ethnie voire de son clan.

Si tout Chef d’Etat se situait au-dessus de ces contingences-là, fidèle au Serment qu’il aura prêté, animé de la volonté de construire un pays en imprimant chez chaque citoyen les vraies valeurs qui font un grand pays et qui fondent une grande Nation que sont l’effort, le mérite, le courage, l’esprit d’initiative et l’esprit d’abnégation, Ali BONGO ONDIMBA n’aurait pas été réduit à prononcer un discours incantatoire d’une extrême vacuité. Et lorsqu’il parle de l’Union Nationale et des événements survenus les 15 et 17 août 2012, il conviendrait de rappeler pour ce qui concerne la Fête de l’Assomption tout en étant quasiment tous chrétiens dans cette salle que le Gabon reste cependant un pays laïc.

Et que le 17 août date qui marque l’accession de notre pays à la souveraineté internationale, doit être le jour où chaque gabonais peut s’autoriser à exiger l’avènement des libertés, de toutes les libertés, y compris la liberté de manifester envers et contre les décisions iniques d’un pouvoir contre la dissolution d’un Parti politique, parce que, en son sein, une personnalité politique, alors candidat indépendant à l’élection présidentielle litigieuse de 2009, a cru légitime de revendiquer la présidence de la République au su des résultats éventés par la presse internationale. Un acte posé par un individu ne peut pas entraîner la sanction de tout un groupe ; par ailleurs l’histoire de l’humanité est parsemée de crises politiques débouchant parfois en guerres civiles qui n’ont jamais conduit les pouvoirs établis à dissoudre les partis politiques antagonistes, les exemples de l’Angola, du Congo, de la Côte d’Ivoire, de l’Afrique du Sud, de la RDC sont patents.

La dissolution de l’Union Nationale, traduit purement et simplement l’abus de pouvoir, lequel cache par ailleurs la crainte de l’autre, cet abus conduit les membres de ce parti à le contester et à revendiquer légitimement le droit d’existence de leur parti.

L’Union Nationale peut compter pour ce faire sur la solidarité de l’Union des Forces du Changement dont elle est membre à part entière.

Il ressort que le refus de dialoguer y compris avec des adversaires les plus redoutables est un signe de faiblesse et de manque d’assurance face au rôle qui est celui d’un Président de la République qui doit se situer au-dessus de tous les partis politiques et qui ne peut pas s’autoriser à laisser de côté une frange, qui plus est, majoritaire, de la population ; le serment qu’il a prêté devant la Nation, lui commande de « consacrer toutes ses forces au bien du peuple gabonais et d’être juste envers tous ». Il ne peut pas y déroger sous prétexte d’une quelconque indélicatesse envers sa personne.

Faut-il rappeler que le Président Omar BONGO ONDIMBA, son père a su cultiver le Dialogue, même perverti. Cependant, il donnait au moins l’impression de prêter une oreille attentive à tous, y compris à ses adversaires.

Le Président Ali BONGO, héritier du PDG, Parti qui a toujours dans sa devise le mot ‘’Dialogue’’, a décidé comme pour essayer de se démarquer malencontreusement de son père de se définir comme le ‘’Président du refus’’ : refus de dialoguer pour, pense-t-il, incarner la rupture, rupture avec son père, rupture avec les préceptes de son parti, rupture avec les fidèles de son père restés au PDG, rupture avec une gestion administrative orthodoxe dont le contrôle ne peut plus s’exercer aisément, rupture avec un Gouvernement responsable de la conduite des Affaires de l’Etat et responsable devant le Parlement en lui substituant une Kyrielle d’Agences toutes logées à la Présidence de la République, échappant à tout contrôle et confortant l’idée généralement répandue que la présidence de la République est devenue une vraie caverne… d’Ali Baba.

Cependant, Ali BONGO président du refus devrait savoir que le refus d’un dialogue inclusif, entraîne l’intolérance ; il doit savoir que l’intolérance entraîne les excès, et les excès entraînent la violence : les parodies d’élections sont une forme de violence, l’injustice est une forme de violence, le favoritisme est une forme de violence, l’accaparement des moyens de l’Etat par une infime minorité est une forme de violence, le chômage surtout des jeunes qui sévit à l’état endémique dans un pays sous-peuplé comme le nôtre est une forme de violence, l’instrumentalisation et l’achat de conscience des jeunes désœuvrés est une forme de violence, la suspension des bourses à des étudiants parce qu’ils revendiquent leurs droits légitimes à la formation dans les meilleures conditions possibles est une forme de violence, l’emprisonnement injustifié des étudiants et d’autres citoyens est une forme de violence, la suspension sans justification des salaires de certains fonctionnaires est une forme de violence, la privation des libertés essentielles que sont le logement, l’éducation et la santé est une forme de violence, la réduction d’autres citoyens au silence est une forme de violence, les femmes qui accouchent à même le sol est une forme de violence, la suspension abusive des organes de presse est une forme de violence, la dissolution arbitraire de l’Union Nationale est une forme de violence, le déguerpissement sauvage est une forme de violence, l’accaparement des médias publics est une forme de violence, l’impunité des crimes dits rituels est une forme de violence, les coupures intempestives d’eau et d’électricité sont une forme de violence, la vie dans un quartier sans voies de communication, sans eau et sans électricité est une forme de violence, la cherté de la vie est une forme de violence.

Tout peuple même adepte de la non-violence ne peut qu’être excédé par autant de violences et opposer la résistance si ce n’est la contre-violence.

Nonobstant le refus du dialogue par Ali Bongo Ondimba et pour éviter les conséquences regrettables qui peuvent en découler, l’Union des Forces du Changement croit fermement à la Conférence Nationale Souveraine comme le moyen le mieux adapté au règlement de toutes ces violences. Car elle permet aux Gabonaises et aux gabonais de se parler entre eux aux fins d’examiner tous les problèmes liés à cet ensemble de maux synonymes de crise et trouver les solutions les plus appropriées.

Par ailleurs on ne peut pas bâtir un pays en suscitant des antagonismes entre jeunes et moins jeunes, en suscitant des antagonismes entre Gabonais d’origine et Gabonais d’adoption en introduisant ostensiblement au sommet de l’Etat une sorte de légion étrangère perçue comme une insulte à l’intelligence des Gabonaises et des Gabonais.

Faut-il rappeler que les jeunes prospérités ont le devoir de féconder les prospérités plus anciennes et de les entretenir. Et comme Ali BONGO procède par exclusion, l’Union des Forces du Changement lance un appel et proclame à tous ceux, jeunes et moins jeunes qui se sentent à l’étroit et mal à l’aise dans un parti où l’on nie jusqu’à leur existence qu’ils sont les bienvenus au sein d’une Opposition unie et déterminée à favoriser l’avènement de l’alternance démocratique dans notre pays.


C’est pourquoi nous dénonçons avec force la perversion des Institutions de régulation de la Démocratie que sont la Cour Constitutionnelle et le Conseil National de la Communication dont les membres sont désignés par un seul parti, le PDG pour ne pas le citer.

Si le Conseil National de la Démocratie avait fonctionné normalement, l’UFC ne serait pas rendue à exiger la Conférence Nationale Souveraine. Toutes ces dérives enregistrées, à savoir un découpage électoral non équitable, un mandat présidentiel renouvelable sans limite, des élections législatives et présidentielles à un seul tour, favorisant justement le repli identitaire, auraient été corrigées à force de conviction et d’un dialogue permanent en son sein.

C’est en conséquence de ce qui précède que l’UFC invite toutes les bonnes volontés d’où qu’elles viennent, nous disons bien d’où qu’elles viennent, à convaincre tous les acteurs politiques à l’idée de la Conférence Nationale Souveraine, un dialogue inclusif, constructif et refondateur et sans a priori, réunissant toutes les forces vives de la Nation.

Enfin, L’Union des Forces du Changement invite le peuple gabonais à se tenir prêt à suivre tous ses mots d’ordre qui visent à obtenir l’alternance démocratique.

Je vous remercie. +++

jeudi 13 septembre 2012

Gabon : Déclaration du Mouvement de Redressement National (MORENA)

Chers compatriotes, en adhérant à l’idée d’une Conférence Nationale Souveraine imminente, conclusions du Forum Opposition/Diaspora/ Société civile tenu à Paris et du conclave de l’Union des Forces du Changement (UFC) tenu à Mouila la semaine passée, et pour l’ensemble des raisons énoncées ci-dessous, le Mouvement de Redressement National, conscient des enjeux de l’heure et soucieux de l’intérêt supérieur du Peuple Gabonais, demande au préalable, la démission pure et simple d’Ali BONGO ONDIMBA. Il propose, enfin, la mise en place d’un Comité de Salut National devant présider les travaux de la Conférence Nationale Souveraine, gage de prospérité durable et de stabilité véritable. 



Le Mouvement de Redressement National (MORENA), créé le 23 novembre 1981, s’est fixé comme un de ses principaux objectifs, le retour au multipartisme en vue de l’instauration d’une démocratie véritable conduisant à une alternance pacifique au pouvoir.

Depuis lors, plusieurs évènements ont jalonnés la vie politique de notre pays. La Conférence Nationale de mars/avril 1990 donnait au Peuple Gabonais l’opportunité de renouer avec le multipartisme et d’aspirer à une nouvelle république, mais les esprits vicieux et malicieux ont fait en sorte que cette grande rencontre n’apporte au Peuple Gabonais qu’une démocratie multipartite illusoire.

Aussi, depuis plus de quatre décennies, le Gabon ne connait aucune alternance au sommet de l’Etat. Les élections politiques ne constituent, en définitive, qu’une simple parade puisque les élus sont plutôt nommés, désignés et reconnus d’avance parmi les inconditionnels du PDG et partis amis.

D’ailleurs, les élections présidentielles sont régulièrement marquées par des coups d’Etat électoraux suivis des négociations au cours desquelles l’Opposition est contrainte de reconnaître les candidats BONGO non élus, ce au détriment de l’alternance et de la démocratie.

En réalité, le PDG ne veut pas d’alternance politique au Gabon, à en juger par les aveux faits par Ali BONGO au cours de l’entretien qu’il accorda à l’hebdomadaire Jeune Afrique n° 2695, du 2 au 8 septembre 2012. L’héritier d’Omar BONGO affirme qu’il aurait pris le pouvoir en 2007 avant même le décès d’Omar BONGO. Il dit, je cite : Si j’ai dû secouer cet arbre, c’est parce que nous savons tous que ces dernières années, en grande partie à cause de l’état de santé du président Omar Bongo Ondimba, plus rien n’avançait dans le pays. Lui-même l’avait dénoncé, en 2007. Je n’avais pas d’autres choix que d’essayer de remettre la machine en route. Ces mesures étaient réclamées par la population depuis longtemps… ».

C’est donc librement, à titre d’héritier et sans consulter le Peuple souverain qu’il a de son propre chef remplacé son tuteur, trouvant sa santé continument chancelante. Estimant n’avoir de compte à rendre à personne, son attitude arrogante explique la raison pour laquelle il ne veut écouter ni son camp ni l’Opposition Gabonaise qui réclame, pour la sortie d’une crise qui ne fait que perdurer, la tenue d’une Conférence Nationale Souveraine salvatrice.

Les propos de Monsieur Ali BONGO sont la preuve patente que le successeur d’Omar BONGO convoitait depuis longtemps le pouvoir de son prédécesseur, et son impatience l’a sans doute conduit à l’indécence, en se préparant à succéder officiellement au 2ème président du Gabon, avant même que ce dernier ne fut inhumé et que la période du deuil ne fut arrivée à terme. Comble de l’immoralisme !

A ce propos, souvenons-nous qu’il fut le premier à déposer sa candidature à la parodie de primaire organisée par ses obligés.
D’ailleurs, il ressort, de l’analyse des différents évènements, qu’au décès de son tuteur, il laissera Rose Francine Rogombé exercer publiquement la fonction de Chef d’Etat alors qu’il en conservait l’essentiel des prérogatives et gouvernait en privé depuis le palais familial du bord de mer, comme nous l’a relevé la rencontre du 12 août 2009 entre le Président par intérim et les candidats à l’élection présidentielle.

A la question de savoir pourquoi les Gabonais se sont progressivement lassés de la classe politique en l’affirmant par le rejet des élections politiques, Ali BONGO répond je cite : « je peux comprendre le désintérêt de mes compatriotes parce que les acteurs politiques…sont toujours les mêmes. Chez nous, nous voyons des hommes au pouvoir pendant des décennies…Le souci est là, c’est une question de crédibilité».

Si aujourd’hui, Monsieur BONGO affirme que le désintérêt des Gabonais pour la politique est causé par la longévité des dirigeants, il devrait se rappeler que lui aussi en fait partie. Et à cet effet, ce même peuple est en droit de demander son départ immédiat.

Si la conférence Nationale peut être une opportunité pour le Gabon de sortir de la dictature et de l’expérience monarchique en cours depuis 1968, le départ de Monsieur Ali BONGO constitue le principal préalable pour celui qui a usurpé le pouvoir en août 2009.

En vérité, la Conférence Nationale Souveraine ne peut avoir de sens, si elle est dirigée par un chef de l’exécutif illégitime, entouré d’étrangers nommés aux postes de souveraineté, ne comptant que sur la force, l’invasion migratoire surtout musulmane et le soutien de la franc-maçonnerie; si la violation de l’esprit du constituant et du caractère républicain et démocratique de l’Etat est permanente ; si les révisions hâtives, abusives et aventureuses de la constitution font légion, en l’absence du Peuple Gabonais et pour le seul intérêt d’un homme qui, à lui seul, veut regrouper et incarner tous les pouvoirs y compris religieux et mystiques ; si la première fois, dans son histoire, le Parti-Etat PDG a légitimé le basculement du régime démocratique de droit au régime monarchique de fait, depuis le décès de BONGO 1er et le coup d’Etat électoral de BONGO II ; si le principe d’autodétermination du Gabon est sacrifié sur l’autel d’intérêts personnels, par le placement des amis et étrangers, au centre de la gestion des affaires publiques, la manipulation des ressources naturelles dont les Gabonais sont normalement seuls propriétaires, donc le Gabon n’appartient plus aux Gabonais.

Chers compatriotes, en adhérant à l’idée d’une Conférence Nationale Souveraine imminente, conclusions du Forum Opposition/Diaspora/ Société civile tenu à Paris et du conclave de l’Union des Forces du Changement (UFC) tenu à Mouila la semaine passée, et pour l’ensemble des raisons énoncées ci-dessus, le Mouvement de Redressement National, conscient des enjeux de l’heure et soucieux de l’intérêt supérieur du Peuple Gabonais, demande au préalable, la démission pure et simple d’Ali BONGO ONDIMBA. Il propose, enfin, la mise en place d’un Comité de Salut National devant présider les travaux de la Conférence Nationale Souveraine, gage de prospérité durable et de stabilité véritable.

Chers compatriotes des neuf provinces, débarrassés de la peur, principale entrave à la liberté et à la justice, je vous invite à vous joindre aux patriotes soucieux de la libération du Gabon, quelque soit le bord politique et votre communauté d’origine, pour qu’ensemble nous restaurions nos valeurs morales fondamentales en restituant le pouvoir au peuple et en permettant à notre jeune nation de faire l’économie d’une déstabilisation généralisée.

A mes compatriotes du PDG, une sagesse recommande humblement de quitter les choses avant qu’elles ne vous quittent ; une autre dit qu’on finit par tout perdre, en voulant trop gagner. Prudence !

Je profite aussi de cette antenne pour remercier MAKAYA qui ne voit des fous et des tribalistes que chez les Opposants.

Vive le Gabon dans la quête de sa dignité !
Citoyennes, Citoyens, je vous remercie !

Luc BENGONO-NSI

Membre fondateur, Président du MORENA

Libreville, le mercredi 11 septembre 2012

mardi 11 septembre 2012

Déclaration de l' Union du Peuple Gabonais Les Loyalistes

Déclaration des LOYALISTES 

Les Loyalistes de l’UPG ne pensent pas que pour des raisons de politique de bas étage, on puisse se réjouir de l’état de santé d’un compatriote fut-il opposant. Le combat politique est un combat d’idées et non un combat entre individus. 
Monsieur MBA OBAME est aujourd’hui l’objet d’humiliations parce qu’il a décidé de rejoindre le camp de combattants de la Liberté. 

Monsieur MBA OBAME a changé parce que, nous semble-t-il, il reconnaît avoir participé à la destruction du Gabon. Le faire constitue pour nous un acte de bravoure qu’il faut saluer. 
Le pouvoir PDG et son Chef se couvrent d’opprobre en se servant de l’état de santé actuelle de ce compatriote pour discréditer toute l’Opposition Gabonaise dont l’essence est consacrée par la Constitution, la mère des Lois. 
Refuser ou ignorer l’existence de l’Opposition constitue une violation flagrante de notre Constitution et un parjure de la part de celui qui a prêté serment de la respecter et de la défendre. 

Les Loyalistes de l’UPG ont été outrés de vivre sur la 1ère chaîne nationale de télévision des images éminemment orientées, insoutenables et dégradantes d’une personnalité ayant exercé de très hautes fonctions d’Etat. 
Des tels actes portent atteinte à la dignité de la personne humaine, à son honorabilité de chef de famille et aux libertés individuelles et collectives. 

Ces actes antinomiques n’honorent ni leurs commanditaires, ni leurs relais (consentants ou non). 
Les Loyalistes de l’UPG suggèrent à Monsieur Ali Bongo Ondimba d’expliquer au Chef de l’Exécutif que celui ci est la clé de voûte des Institutions de la République et qu’il ne doit pas descendre dans la mêlée. 


Et ceci devrait être une constante à observer durant le temps qui reste de sa mandature. 
Au lieu que la tolérance, l’un des triptyques de la devise du PDG et des « humanistes » au pouvoir soit leur meilleure posture, l’on assiste plutôt à des manifestations d’intolérance d’un puérilisme déconcertant doublé de l’instrumentalisation des médias de service public et des attaques récurrentes de tous genres contre des médias privés, notamment TV+. 
L’une des solutions à cette situation de crise qui peut à tout moment dégénérer, réside dans un cadre d’échanges constructifs, refondateurs, susceptible de ramener la sérénité dans notre pays. 

En conséquence, les Loyalistes de l’UPG, fidèles aux idéaux et à la ligne de Pierre MAMBOUNDOU, appellent à la tenue d’une Conférence Nationale Souveraine, dont le caractère souverain doit se traduire par des actes devant être opposables à tous. 
Ils s’associent aux conclusions du Forum de Mouila tenu ces derniers jours, au cours desquels il apparaît que l’ensemble des leaders de l’Opposition ont fait preuve de maturité et de réalisme politique. 

Le même réalisme qui fait que les hommes politiques ont compris qu'ils doivent se battre pour leurs électeurs et pour le bien du Peuple Gabonais. 

Fait à Libreville, le 10 septembre 2012. 

lundi 10 septembre 2012

Les assises de l'opposition à Mouila: Déclaration finale


Déclaration des partis de l’opposition

- Les « Assises de l’Opposition Gabonaise » se sont tenues à Mouila, les 7, 8 et 9 septembre 2012.
-
- Au cours de ces assises, l’Opposition Gabonaise a examiné en profondeur la situation du Pays qui reste marquée par le blocage du processus démocratique et par une situation économique et sociale très dégradée.
-
- Face à un pouvoir sourd aux complaintes et aux sollicitations du Peuple Gabonais, l’Opposition Gabonaise a décidé de consolider son unité par la mise en place d’un regroupement dénommé : Union des Forces du Changement (UFC).
- Constatant l’aggravation des crises morale, politique, économique, institutionnelle, sociale et culturelle ;
- Constatant la recrudescence des crimes dits rituels et leur impunité ;
- Constatant l’interdiction de l’Opposition à avoir accès aux médias des services publics et la répression quasi systématique du Conseil National de la Communication sur les organes de presse proche de l’Opposition ;
- Constatant la pauvreté extrême d’un Peuple gabonais excédé ;
- Constatant que le pouvoir PDG reste sourd et aveugle face à la misère du Peuple Gabonais ;
- Constatant les intimidations, les menaces et la répression aveugles et systématiques du Pouvoir ;
- Constatant le chômage et le désarroi de la jeunesse gabonaise ;
-
- L’Opposition Gabonaise exprime la nécessité et l’urgence pour le Gabon d’aboutir à une alternance démocratique du pouvoir politique, le système PDG, responsable de la défiguration et de la destruction de notre Pays et de sa population 44 ans durant, ayant plus que trop duré.
- Pour parvenir à cet objectif d’une alternance politique démocratique, l’Opposition Gabonaise dans son ensemble exige du Pouvoir actuel l’organisation d’une Conférence Nationale Souveraine qui reste une des voies urgentes, aux cotés de la transparence électorale déjà engagée (dont la biométrie) et de toutes les autres options présentes ou à venir, que l’Opposition jugera nécessaires.
-
- L’Opposition Gabonaise exige également du Gouvernement la réhabilitation de l’Union Nationale, injustement dissout pour un acte qu’elle n’a jamais posé en tant que parti politique.
-
- L’Opposition gabonaise lance un appel solennel au Peuple Gabonais à rester mobilisé à répondre à tous les mots d’ordre qui seront lancés pour l’aboutissement de ces exigences attendues
- Nous vous remercions.
-
- Fait à Mouila le 09 septembre 2012
-
- Les signataires :
- 01 A.N.G
- 02 ARENA
- 03 CCDG
- 04 CDJ
- 05 EPI
- 06 FAR
- 07 FPU
- 08 MESP
- 09 MORENA
- 10 MORENA U
- 11 PDN
- 12 PDS
- 13 PGP
- 14 PSD
- 15 PSU
- 16 RDD
- 17 RNB
- 18 UN
- 19 UPG
- 20 UPNR

dimanche 9 septembre 2012

Les institutions « républicaines » du PDG et sa consti-chiffon


Un article du compatriote Marcel Djabioh

" On peut tromper une partie du peuple tout le temps et tout le peuple une partie du temps, mais on ne peut pas tromper tout le peuple tout le temps." disait à propos, le 16ième président des Etats Unis d'Amérique, Abraham Lincoln.

La lecture et à l'écoute de tout ce que débitent les émergents, particulièrement les pdgistes, l'on est en droit de conclure que pour ces concitoyens, les gabonais sont tous des ignares et qu'ils sont toujours disposés à se laisser tromper ad vitam aeternam, quand bien même, leur quotidien devient chaque jour plus rude.

Ils véhiculent malicieusement des messages démagogiques afin de tromper une énième fois, ceux qu'ils prennent pour des idiots à leur service. Aussi, parce qu'ils ont vidé la démocratie de tout son sens, ils prétendent que

- La conférence nationale est inutile parce que nous en avons eu une en 1990. Quel argument d'égouts ! Qu'ont fait Bongo père et fils et le pdg, des acquis de cette conférence nationale en commençant par la constitution issue de celle-ci, adoptée à l'unanimité des 120 députés de la législature de 1991 par la Loi N° 3/91 du 26 Mars 1991, Modifiée par les Lois :

1- N° 01/94 du 18 Mars 1994,

2- N° 18/95 du 29 Septembre 1995,

3- N° 01/97 du 22 Avril 1997,

4- N° 14/2000 du 11Octobre 2000,

5- N° 13/2003 du 19 Août 2003,

6- N° 47/2010 du 12 janvier 2011 ?

Ils ont effectué six modifications en l'espace de dix-sept (17) ans, soit en moyenne, une modification tous les deux (2) ans et trois (3) trimestres.

Quelle place a-t-on accordée au comité de suivi des actes de la conférence nationale ?

Qu'est devenu le Conseil National de la Démocratie ?

Et la Médiature de la République à quoi sert-elle aujourd'hui ?

Quelle est l'utilité du sénat dans un pays d'environ 1 350 000 habitants ?

Par où est passé le Conseil Nationale de l'eau et de l'électricité ?

Que fait le gouvernement des observations et recommandations du Conseil Économique et social ?

Il parait que la conférence nationale souveraine a pour but de virer Ali Bongo pour installer Mba Obame à la présidence

; Seigneur, d'où vient cette idée quand on sait que cette concertation doit être précédée d'une phase préparatoire au cours de laquelle une commission mixte se chargera de s'accorder sur les points à inscrire à l'ordre du jour.

Il parait que c'est une occasion pour se partager les postes. Mais si c'est le cas, pourquoi n'irions-nous pas tous, pour sortir de là, chacun avec un poste ?

D'autres racontent que la CNS va entrainer un arrêt de toutes les activités du pays, l'administration, les chantier, les commerces, etc. EN 1990, il y eut 2 000 délégués. le pays s'arrêta-t-il de fonctionner ? C'est qu'elle manière de noircir le tableau ça ?

Il y en a qui disent même que les gens s'y retrouveront pour se disputer, s'insulter et se bagarrer. c'est une occasion pour amener la violence dans le pays. Mai ce sera qui contre qui ? les conférenciers contre le Gabon ? N'importe quoi !

L'on a entendu certains dire que les institutions de la république sont en place et fonctionnent bien, alors, une CNS ne se justifie pas. Seigneur Dieu ! De quels institutions s'agit-il ? De ces organismes spécialisés du pdg là ? Soyons un peu sérieux, il est tout de même question de notre pays à tous et non de la propriété, ni d'une famille, ni d'un groupuscule d'individus !

Souvenons-nous qu' Albert Bernard Bongo dissout les partis politiques pour instaurer le monopartisme en 1968, et que c'est vingt-deux (22) ans après que les gabonais se sont retrouvés dans le cadre d'une conférence nationale, pour convenir ensemble, de l'instauration du multipartisme intégral et immédiat.

Les gabonais avaient cru en la bonne foi du pdg et à l'avancée de notre pays vers de plus en plus de démocratie, de respect des droit de l'homme et du citoyen, d'une acceptation de l'autre dans la différence, ils ont cru pouvoir disposer d'institutions fortes et impartiales, ils ont cru pouvoir désormais choisir leurs dirigeants en toute transparence et pouvoir enfin exercer leur souveraineté en sanctionnant par le vote, les dirigeants qui ne prendraient pas en compte l'essentiel de leurs préoccupations. Et de ce fait, voir leur conditions d'existence s'améliorer.

De 1990 à 2012, soit vingt-deux (22) ans après, nous revoilà presqu'à la case départ. Démocratie et pluralisme politique sont-ils synonymes ? Quelle différence le pdg et son distingué camarade font-ils entre l'assemblée nationale de 1989 et celle de 2012 ? Quelle fierté en tirent-ils ? N'est-il pas honteux et déshonorant pour un pays dit de droit, d'avoir à la tête de l'institution gardienne de la mère des loi (la Constitution de la République), des personnes dont les dispositions initiales de l'article 89 de la constitution du 26 mars 1991 , fixaient le mandat à cinq (5) ans renouvelable une fois ?

Article 89 de la constitution initiale :

" La Cour constitutionnelle comprend neuf (9) membres qui portent le titre de conseiller.

La durée du mandat des conseillers est de cinq (5) ans renouvelable une fois.

Les neuf (9) membres de la Cour constitutionnelle sont désignés comme suit :

- trois nommés par le président de la République dont au moins deux juristes ;

- trois nommés par le président de l'Assemblée nationale dont au moins deux juristes ;

- trois magistrats désignés par le Conseil supérieur de la magistrature.

Les conseillers sont choisis à titre principal parmi les professeurs de droit, les avocats et les magistrats ayant au moins quinze ans d'activité ainsi que les personnalités qualifiées qui ont honoré le service de l'État.

Le président de la Cour constitutionnelle est élu par ses pairs.

En cas d'empêchement temporaire, son intérim est assuré par le conseiller le plus âgé".

Cette disposition fut modifiée unilatéralement par le pdg, le 18 mars 1994 à titre de récompense pour le service rendu en validant les résultats de l'élection présidentielle de 1993 proclamés par Antoine Depadoux Mboumbou Miyakou, déclarant Omar Bongo vainqueur avec 51% des voix, alors que le gouverneur de l'Estuaire de l'époque, Mme Paulette Nyngone était encore en train de procéder au dépouillement des bulletins de la province la plus peuplée du Gabon. Cet article devint donc :

Article 89 :

" La Cour constitutionnelle comprend neuf membres qui portent le titre de conseiller.

La durée du mandat des conseillers est de sept ans renouvelable une fois.

Les neuf membres de la Cour constitutionnelle sont désignés comme suit :

- trois par le président de la République, dont le président ;

- trois par le président du Sénat ;

- trois par le président de l'Assemblée nationale.

Chacune des autorités visées à l'alinéa précédent désigne obligatoirement deux juristes dont au moins un magistrat. Celui-ci est choisi sur une liste d'aptitude établie par le Conseil supérieur de la magistrature.

Les conseillers sont choisis à titre principal parmi les professeurs de droit, les avocats et les magistrats ayant au moins quarante ans d'âge et quinze ans d'expérience professionnelle, ainsi que les personnalités qualifiées ayant honoré le service de l'État et âgées d'au moins quarante ans.

Le président de la Cour constitutionnelle est nommé (par le président de la république) pour la durée du mandat.

En cas d'empêchement temporaire, l'intérim du président est assuré par le conseiller le plus âgé".

Passons sur la dernière modification de cette Constitution devenue consti-chiffon. Est-ce ça qu'on peut avoir le courage d'appeler institutions républicaines ?

La démocratie se résume-t-elle au nombre ce partis politiques dans un pays, et au fait de s'exprimer parait-il librement, quand on sait que tous les médias publics sont confisqués par le camp au pouvoir et que la presse privée, lorsqu'elle résiste à la corruption du pouvoir, se fait sanctionner par l'organe spécialisé du pdg qu'est le CNC, pour un oui ou pour un non ? Quand à la tête de la Commission Nationale des droits de l'homme, sont nommés des personnes appartenant au même camp politique ?

Arrêtons de nous foutre des gabonais. Ils ne sont pas tous aussi dupes que nous le croyons. Et face aux comportements affichés par le pouvoir et ses satellites, certains gabonais aux esprits éveillés n'attendront aucun mot d'ordre de qui que ce soit pour vous mettre hors d'état de nuire. Le même Abraham Lincoln disait : " De même que je ne voudrais pas être un esclave, je ne voudrais pas être un maître. Telle est ma conception de la démocratie. Tout ce qui en diffère, et la différence est d’autant plus grande, n’est point de la démocratie.

A bon entendeur, chapeau !!!

mercredi 5 septembre 2012

Inacceptable

Aimant tous notre pays, nous ne pouvons plus nous contenter de regarder paresseusement, d’observer crasseusement, de pousser docilement des ho! d’impuissance, en spectateurs coupables et silencieux, ce qui s’y joue dans la honte, l’encrapulement, l’humiliation, la barbarie d’une criminalité galopante, la puanteur morale des détournements et des têtes coupées, la puan-tueur, le déshonneur originel des pédézozocraties machiavéliennes, la cadavérisation ombragée des élites et de la pensée ainsi que de l’Etat si honteux du Gabon et du peuple gabonais. La prise de parole honore celui qui la respecte.
La parole a de la puissance et de l’allant, de la niaque et du chien. Et si, chers lecteurs, vous en acceptez les modalités, gueulez aux nues, gueulez donc souverainement, gueulez! Gueulez à Dieu dans la prière et le jeûne, gueulez! Gueulez sur vos genoux, sur vos pieds, gueulez! comme Jean Baptiste au renard qu’était Hérode, mon Dieu, gueulez! Gueulez aux faiseurs du mal dans le pays entier, gueulez! Gueulez à la misère et à la pauvreté, gueulez! Aux hypocrisies d’état qui cognent d’une main pour corrompre de l’autre, hurlez! Gueulez aux agents du mensonge et des effritements nauséeux, ces calculateurs satanistes qui infusent à nos enfants le larbinisme, l’essoufflement, la vampirisation des nuitées galvaudées, la nécrose père Ubu et les nombreuses modalités asociales d’une existence antipodale, gueulez! Gueulez aux diables et aux zozocraties sans nom! refusez donc de vous taire.
Il est inacceptable que des étrangers, qui ne connaissent ni notre histoire ni notre pays dirigent le Gabon. Il est inacceptable que le directeur de cabinet de la présidence de la république soit un étranger. Inacceptable! Il est inacceptable que le secrétaire général adjoint de la présidence de la république soit un étranger. Inacceptable! Inacceptable que le chef des grands travaux soit un étranger. Inacceptable, oh!
Les droits fondamentaux du peuple gabonais sont quotidiennement bafoués. Des fonctionnaires de l’Etat sont humiliés, voient leurs salaires suspendus par des ministres aux oreilles lourdes et au nez crochu comme des silures en mal d’oxygénation, des grosses pipes têtes de con qui énervent au quotidien les lampions du progrès. Des incapables programmés, des anciens taulards, des crapules telluriques aux affres condescendants qui embrument l’existence mabraque des lumières égrotantes.
Nous n’accepterons jamais l’installation de l’enflure. Nous combattrons votre égarement et vous donnerons un jour la question par la moralité langagière du fouet.
Il nous faut donc impérativement sortir des puanteurs, des puan-tueurs, du pus coulant, des nœuds coulants de cette existence difforme qui nous est imposée et nous mettre au risque de la parole. Un peuple grandit par ses luttes. Un peuple se fait respecter par les combats qu’il engage, qu’il gagne. Il arrive que Goliath soit terrassé par le petit David.
A bientôt
Dr. Bellarmin Moutsinga
 

dimanche 2 septembre 2012

Pour Desmond Tutu L'archevêque: George Bush et Tony Blair a la Haye, Ali Bongo Ondimba aussi?

 

 Lauréat du Prix Nobel de la  Paix Desmond Tutu a appelé dimanche pour Tony Blair et George Bush de faire face à une poursuite Judiciare à la Cour pénale internationale pour leur rôle dans l'invasion Menée par  les États-Unis en  2003 en Irak.
 L'archevêque de l'Église anglicanne retraitée de l'Afrique du Sud, a écrit dans  un article  de la tribune libre du journal l’Observateur  dans lequel il dit “ les ex-leaders de la Grande-Bretagne et les États-Unis devraient  répondre devant la justice pour leurs actions”.
La Guerre d'Irak "a déstabilisé et a polarisé le monde dans une plus large mesure qu'un autre conflit dans l'histoire," a écrit Desmond Tutu, que l'on a attribué le prix Nobel en 1984.
"Les responsables de cette souffrance et perte de vie devraient suivre le même chemin que certains de leurs pairs africains et asiatiques qui ont été appelé pour répondre  devant la justice pour leurs actions à la Haye," a-t-il ajouté.
   Lors des grandes amitiés entre Bush et Blair. À l'époque les deux pensaient être   intouchables. Aujourd'hui ils sont dans les oubliettes.
 
Si Bush et Blair doivent aller a la Haye, a quand le tour d'Ali Bongo?
Cela peut etre lu en anglais dans la radio publique nationale (NPR) qui est la plus grande radio americaine:  http://www.npr.org/2012/09/02/160459342/tutu-bush-and-blair-should-face-trial-at-the-hague .
Cette radio qui avait parlé d’Ali Bongo Ondimba comme personne qui est souvent accusé de violer les droits de l'homme et canaliser les profits de l'industrie pétrolière du pays vers lui-même et sa propre famille sans compter les élections controversées et la dictature vis-à-vis de son peuple et l’opposition.
                         Tutu souhaite t-il qu'Ali Bongo Ondimba soit traduit a la Haye?


Sur Desmond Tutu, le 20 juin 2012 j’écrivais:

Dans l'histoire et l'existence humaine, la religion a joué un rôle irremplaçable dans la transformation de la société chaque fois que la vie, le progrès, le développement et la liberté des hommes et des femmes d'une communauté ou d'un pays étaient menacées. 
Lors de la révolution américaine contre le royaume d'Angleterre par exemple, la religion a joué un rôle déterminant car elle a condamné sans nuance les actes immoraux perpétrés par les Anglais.
Le monde religieux mena alors une fronde ouverte et une opposition sans faille contre la colonisation britannique….”En Afrique du Sud, Desmond Mpilo Tutu, premier archevêque noir du pays, s'est brillamment illustré aux yeux du monde, dans les années 1980, comme militant antiapartheid.
Il a participé à libérer son pays des diabolismes tentaculaires de la ségrégation raciale. C'était un religieux comme vous, distingués confrères, un archevêque, un homme d'église, aujourd'hui une grande conscience morale de son pays et au regard de la planète tout entière. Il ne pouvait souffrir de voir continuellement le mal progresser impunément dans son pays: des enfants abattus, des femmes tuées, des combattants antiapartheid systématiquement enlevés, torturés et exécutés. 

Qui ne se rappelle des massacres insoutenables de Soweto et de la plaie que constituait le régime de ségrégation raciale au monde, le plus insoutenable? Monseigneur Tutu s'est alors vaillamment levé aux yeux de son peuple et du monde pendant les années de plomb qu'a vécu l'Afrique du Sud, son pays. Il s'est levé, bravement, sur des braises, dans son pays, en adversaire résolu de l'apartheid. Tutu s'est illustré au prix de son courage et au nom de la dignité humaine, dans la défense des droits de l'homme. 

Il a utilisé son rayonnement d'homme Religieux pour faire campagne en faveur de l'opprimé, de la veuve et de l'orphelin comme l'exigent tous les grands textes sacrés. Il a fait campagne pour lutter contre le SIDA, grande cause nationale dans ce pays, ainsi que contre la tuberculose, la pandémie de la pauvreté, le racisme, le sexisme ou l'homophobie. Et parce que toute œuvre profondément humaine, qui apporte le progrès aux hommes finit nécessairement, un jour ou l'autre, par être distinguée, la sienne a obtenu la belle et immense récompense du Prix Nobel de la Paix en 1984”. 
http://www.gabonlibre.com/Lettre-aux-responsables-des-structures-cultes-et-Confessions-religieuses-du-Gabon-Pasteurs-Eveques-et-Pretres-Imams_a16878.html

L’archevêque Desmond Tutu est un homme qui dit ce qu’il pense et ce qu’il pense souvent attire l’attention du monde entier. La grande question que je pose aux hommes religieux de notre pays est la suivante:
Quand penseriez-vous à la libération du peuple Gabonais de l’emprise d’Ali Bongo Ondimba-PDG? Quand allez-vous commencer à dire à Ali Bongo Ondimba-PDG de laisser la dictature, les crimes rituels, attirer les Gabonais dans les loges pernicieuses en se servant de son pouvoir, l’argent du contribuable gabonais et les postes de travail?Quand diriez-vous à Ali et au monde entire que sa place ( Ali Bongo) est a la Haye a cause des crimes financiers, les crimes rituels, les morts de Port Gentil et Libreville, tout autres morts politique sous sa responsabilité et les violences faites au peuple Gabonais? Pourquoi les religieux Gabonais ne suivent pas aujourd'hui l'exemple de Desmond Tutu, Martin Luther King ou même Jean Baptiste dans la Bible? Celui-ci a dénoncé les abus du roi Hérode.

Hommes religieux Gabonais, le peuple  que vous servez attend vos actions.
Andre Bouassa