Pour déstabiliser Ali Bongo Ondimba et l’enlever du pouvoir qu'il a volé à
travers les mensonges, la ruse, la fraude et le meurtre de notre peuple, la
résistance pacifique suffit-elle ou la force est le seul moyen d’y parvenir?
Quelque soit ses racines, une dictature finie toujours par tombee
Enlever ou renverser Ali Bongo Ondimba n’est plus une question à débattre
mais plutôt une chose à faire. Le monopole de cette action ne revient plus à un
seul leader d’un parti de l’opposition ou un quelconque leader gabonais. Qu’ils
se nomment : André Mba Obame, d’
Ogouliguende, David Mbadinga de l’Union du peuple Gabonais Loyalistes. Cela n’est
pas aussi la seule responsabilité des leaders de la diaspora comme : Andre
Bouassa, Daniel Mengara , Jean Nduanis, Bruno Ella Nguema, Guitsutsu,
Telesphore Obame Ngomo, Patrick Ambamany, Henry Omva, Jean Aime Mouketou etc. C’est
une affaire de tous, une responsabilité individuelle d’une part et d’autre part, une responsabilité
collective. Au vu des dégâts que le système Bongo-PDG cause, renverser Ali Bongo
Ondimba du pouvoir devient même une responsabilité morale.
L’urgence d’une créativité s’impose
et l’expertise de tous est nécessaire. C’est le temps de mettre tous les moyens
en place. Alors, quels sont les moyens que nous pouvons utiliser pour nous
débarrasser d’Ali Bongo Ondimba et libérer le pays de près de 50 ans de
captivité par le système criminel intégré ‘’Bongo-PDG’’ ?
Souvenons-nous et ne soyons pas naïfs : aucune dictature en Afrique ne
peut être éliminée ou enlevée par des moyens pacifiques, encore moins celle des
Bongo-PDG.
Tous les dictateurs sont enlevés par la «force» ou par la « pression »
interne (nationale) ou externe (internationale).
Rappelons-nous qu’un dictateur est un homme qui s’attribue des pouvoirs exclusifs
et absolus ... et il dicte « le peuple à se taire, à l’écouter et à le suivre, il a perdu tout bon sens » la
politique, alors il va utiliser son pouvoir pour écraser toute résistance
pacifique contre lui. C’est à cela qu’Ali Bongo Ondimba s’adonne aujourd’hui.
Nous l'avons vu dans le printemps arabe, jusqu'à ce que la force du peuple s’impose.
Je dis et j’insiste : aucun dictateur n’a quitté son poste pacifiquement.
Tout système qui écrase toute résistance à toujours malheureusement payé double
de ses crimes.
Ce dictateur finit par être lunché ou exécuté par le peuple sous prétexte
de vengeance. Quand un dictateur ne comprend pas le peuple et devient le
bourreau de son peuple comme le fait Ali Bongo sans le réaliser, ce même peuple
deviendra son bourreau et le traitera sans compassion. Parmi ce peuple se
trouveront certaines personnes qui ont mangés sur la même table que lui.
Dans le cadre de la pression internationale, l’Organisation des Nations
Unies est supposée être la pression externe la plus importante pour aider les
dictateurs que nous avons entre nos mains à quitter le pouvoir, mais en ce
moment où est l'ONU ?
Elle qui toujours emploie nos forces armées en tant que gardiennes de la
paix ou utilise ces mêmes dictateurs comme Ali Bongo dans la résolution des
conflits dans nos régions. Nous devons mettre en doute l'intégrité de l'ONU
dans ce volet en raison de ses doubles standards. Mettre aussi dans le même sac
l’Organisation de l’Union Africaine que dirigeait Jean Ping. En demandant à Ali Bongo d’être au centre des négociations
du conflit Centrafricain, l’ONU et l’Union Africaine se mettent dans une
position ridicule. Le monde entier connait qu’Ali mérite un sort plus sévère que
celui deFrançois Bozizé imposé par la
Seleka.
Tout ce que nous avons en ce moment en tant que Nation souveraine, c'est
notre citoyenneté, notre fierté, la fierté dont a laissé Léon Mba quand il
parlait de ‘’ Gabon d’abord’’. Ce n'est pas le moment pour n'importe quelle
résistance ou n’importe quelles rencontres avec Ali Bongo. Une résistance
légère fait le lit de ce système criminel intégré qu’est
Ali Bongo Ondimba-PDG. Toute réunion avec celui-ci n’est que
légitimation et pérennisation de son
pouvoir. Ali se moque de l’opposition gabonaise et des gabonais en fabriquant
des réunions sans tète ni queue. Il pense tromper la vigilance de l’opinion
nationale et internationale. Maintenant qu’il veut organiser les élections
locales, il a décidé de vouloir conduire encore l’opposition gabonaise a l’abattoir.
Cette opposition est-elle consciente encore ?
C’est une sorte de complicité que d’aller s’assoir avec Ali et son gang
sous un prétexte de biométrie ou des dossiers sur la sous-région. Quel que soit
le meilleur système biométrique mis en place, Ali ne quittera jamais le pouvoir
même s’il est battu à plate couture. L’heure est venue de se radicaliser et de
se désolidariser du pouvoir criminel intégré, pouvoir spécialisé dans la
corruption, le détournement des deniers publiques, les biens mal acquis, l’ingéniosité
dans les crimes rituels et aussi dans la
criminalité démocratique.
Les dix méthodes qui permettent de se débarrasser des dictateurs comme Ali
Bongo Ondimba avec des exemples précis, une de ces méthodes sera appliquée tôt
ou tard à Ali Bongo et ses proches par les gabonais :
Le sort d'Ali Bongo Ondimba est lié a celui de ces gens sur cette photo
1. Le peuple a souvent renversé les dictateurs (par des agences ou
organismes étrangers). Ces dictateurs sont mis hors du pouvoir avec leurs
familles et sont envoyés en dehors du pays - par exemple, le shah d'Iran, Marcos
des Philippines.
2. Organiser une révolution violente et tuer le dictateur - par exemple,
Ceausescu en Roumanie.
3. Enlever le dictateur par des moyens légaux tels que les élections, mais
lui permettre de rester dans le pays. il y a un grand risque qu’il revienne aux
affaires et cherche à se venger - par exemple, Daniel Ortega du Nicaragua.
4. Les puissances étrangères (jusque-là qui maintiennent le dictateur)
forcent le dictateur à l’exil sans intervention de l'armée - par exemple,
Matyas Rákosi de la Hongrie a été exilé par les Soviétiques au Kirghizistan en
1970 « pour soi-disant raisons médicales".
5. Les puissances étrangères rentrent dans le pays en complicité avec les
locaux (ces mêmes puissances qui ont maintenu ces mêmes dictateurs) et renversent
le dictateur - par exemple, Saddam Hussein de l'Irak ou de Manuel Noriega du
Panamá.
6. Le dictateur se tue dans un acte de désespoir - par exemple, Hitler en
1945.
7. Le dictateur est
assassiné par ses proches - par exemple, Jules César de Rome en 44 après JC a
été poignardé par 60-70 personnes (une seule blessure était mortelle) ou Laurent
Désiré Kabila de la RDC.
8. Organiser des grèves
et des troubles pour paralyser le pays et convaincre même l'armée de ne pas
soutenir le dictateur - par exemple, Jorge Castañeda y Ubico a été évincé au
Guatemala en 1944, Moubarak d’Égypte a subi le même sort.
9. Une interdiction de
revenir au pays après un voyage du dictateur-par exemple le président Enrique
Ortez. Zelaya de Honduras .
10. Une rébellion
militaire à partir de la capitale ou d’une région du pays- l’exemple
centrafricain et de plusieurs pays africains.
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