mercredi 24 octobre 2012


La mort du président Pierre Mamboundou en octobre 2011 à donner l’occasion à l’ambassadeur Michael Moussa et moi de nous parler. Nous avons eu deux à trois conversations téléphoniques sur la cérémonie en mémoire du défunt. À la suite de ces conversations, nous avons fait état du climat qui existait entre M. Moussa et M. Leon Obame. Quand j’ai essayé de l’encourager de parler avec Monsieur Leon Obame qui a été libéré ce mardi 23 Octobre 2012, celui-ci m’a répondu sèchement et avec rage qu’il n’osera jamais parler avec celui-ci. Si les deux s’étaient parlé; malgré leurs différents politiques, nous n’aurons peut-être pas connu l’incident qui a tristement rendu célèbre notre pays à Washington. Aujourd’hui il y a des grandes animosités entre M. Moussa, ses proches et M. Leon Obame et ses proches. Autant nous sommes contents de voir M. Obame dehors, autant la sortie de M. Obame ne donne pas de sommeil à d’autres.

Le Gabon est divisé; une seule chose reste: le règlement de compte au moment voulu. Une question au pouvoir: Avons-nous réellement besoin d°en arriver à ce niveau ? Cela est°il nécessaire? Pourquoi le pouvoir veut nous pousser a bout?

Lors de la préparation de le CAN, alors que Monsieur Ali Bongo Ondimba et son équipe étaient à New York en 2011, j°ai été invité par les compatriotes gabonais du PDG à aller rencontrer Monsieur Ali Bongo et son équipe avec mes partenaires américains afin de discuter de la contribution que ma compagnie et mon réseau pouvaient apporter dans les projets préparatifs de la CAN. Cette demande était comme une insulte pour moi car rencontrer M. Ali Bongo était comme un sacrilège. Cela m’avait même empêché de rencontrer le président Pierre Mamboundou qui se trouvait dans le même hôtel qu’Ali Bongo.
Visiter le président Mamboundou lors de sa visite aux USA était la dernière chose que je pouvais ne pas faire. La situation politique du Gabon me préoccupe et tant qu’elle n’est pas réglée, je ne serai pas libre et voir Ali Bongo et le PDG gérer le Gabon au détriment de tous les mots que le Gabon connaît me tien en éveil certaines nuits. Je suis comme certains Gabonais qui pensent qu’Ali Bongo doit partir du pouvoir par tous les moyens. Malgré ma position, une phrase me revient à l’esprit tout le temps: <<Pouvons-nous tous nous entendre>>

Cette phrase est connue aux USA a cause d’un homme, Rodney Glen King. Rodney Glen King est né le 2 Avril, 1965 et est mort le 17 juin, 2012. Il était un Américain noir travaillant dans la construction. Il s'est fait connaître après avoir été roués de coups avec une force excessive et répétitive par les policiers de Los Angeles à la suite excès de vitesses à bord de sa voiture le 3 mai, 1991. George Holliday, un habitant dans les environs, témoin de la brutalité de la police avait filmé la scène depuis le balcon de son appartement.
Les images filmées montraient sept officiers de Los Angeles entourant King, plusieurs d'entre eux ; frappant King à plusieurs reprises. Même-si la résistance de King aux consignes des forces de l’ordre était ; point un litigieux ; pour certains. Au cours de la lutte pour maîtriser King, certains officiers étaient là, sans avoir l'air d'empêcher ; King d'être frappé. Une partie du film a été diffusé dans le monde entier, enflammant l'indignation du public, notamment à Los Angeles et dans d'autres villes américaines, où les tensions raciales, et les tensions entre la communauté noire et la police étaient souvent déjà élevées. La bande vidéo a également produit une sensibilité accrue du public qui s’est mis en colère de ; la brutalité policière, le racisme et d'autres inégalités sociales à travers les États-Unis.
Neuf policiers de la police de Los Angeles qui ont pris part à l'incident ont ensuite été jugés de leur conduite pendant l’incident par la cour suprême du district de Los Angeles. Trois des policiers ont été acquittés, et le jury n'a pu rendre un verdict en ce qui concerne le quatrième policier. Les acquittements des policiers étaient considérés comme déclencheurs des émeutes de Los Angeles en 1992, dans lesquels 53 personnes ont été tuées et plus de deux mille blessés. Pendant les émeutes, King est apparu à la télévision et a offert ce qui allait être son plaidoyer célèbre, «Pouvons-nous tous nous entendre?".
                                                                                                       A la sortie de la court
 
Il faisait référence au pourquoi la communauté américaine compose des diversités n’arrivait pas à s’entendre. Il invitait cette communauté à s’entendre et régler les problèmes qu’elle connaissait. Lors de l’incident Leon Obame Ambassadeur Michael Moussa, j’ai été témoin de ce qui pouvait être la page la plus sombre de ma vie. J°ai vu ce Monsieur par terre agissant comme un homme mort. J’ai pensé à sa famille que j°avais rencontre lors de la cérémonie du président Mamboundou, je suis reste 30 secondes comme-ci j’étais dans les nuages. Ma tête ne fonctionnait plus et je suis reste sans paroles. À la suite du documentaire  de Rodney Glen King que j’ai suivi à sa mort en Juin dernier, la phrase: «Pouvons-nous tous nous entendre?" est resté gravée dans ma mémoire. Pourquoi ne pouvons-nous pas tous nous entendre au Gabon?

L°histoire de la brutalité qui a causé les morts à Los Angeles était dû aux policiers. Dans le cas du Gabon, le pouvoir cause les tentions ethniques, sociales, politiques et économiques etc... Monsieur Ali Bongo et Monsieur Michael Moussa Adamo, «Pouvons-nous tous nous entendre?" Pourquoi ne pas saisir l’idée de la conférence nationale souveraine pour nous permettre de nous entendre? Voulez-vous qu’il y ait d°autres incidents comme celui de M. Moussa et M. Obame? Voulez-vous qu’il vous arrive aussi quelque chose de grave à vous, à votre famille ou à vos proches? ou qu’il arrive au Gabonais quelque chose de grave? Ne savez-vous pas que vous et votre famille courez un risque énorme en gérant le pays de cette manière et que vous faites courir les Gabonais aussi un risque énorme? Monsieur Ali Bongo Ondimba, M. Nzouba Ndama, Mme Mbourantsoa «Pouvons-nous tous nous entendre?". Ceci sans l’idée de se trahir mutuellement, de se vendre ou d’acheter les autres?
La conférence Nationale souveraine est une plate-forme qui peut nous aider à le faire. Pourquoi n°acceptez vous pas cette idée ?

Ci haut, la photo de M. Ambamani et M. Léon Obame faite a la sortie de la prison.

 

 

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