Au moment où le
compatriote Jean Mikouma « Soukous pour les amoureux du ballon rond » rentrait
chez lui, à peine il a ouvert sa porte principale, quatre balles sont allées
détruire cette porte qu’il venait de fermer. Et le même tireur a détruit la
vitre arrière du coté droit de la voiture de son ami. Cet incident est le
deuxième incident à l’espace de quatre jours.
Le samedi 26 de
ce mois, dans le cadre d’une réunion de réflexion à laquelle je devais prendre part, une réunion
dont le sujet était : comment rendre la communauté gabonaise des USA plus
responsable en créant des petites et moyennes entreprises a eue lieu à
Washington DC.
Pendant que les compatriotes se réunissaient, des coups de feu se sont fait
attendre en dehors de la maison. Pris de panique, les compatriotes se sont
cachés dans la chambre et la cuisine afin d’être à l’abri de toutes balles
perdues. À la fin de la rencontre, le compatriote François Ngouahinga se rentra
compte que sa voiture a été criblée de quatre balles.
Les coups de feu de ce lundi 28 janvier ne donnent aucun choix si ce n’est
de croire que l’incident de samedi n’était pas un fait accidentel ou un fait du
hasard. Depuis l'hold up électoral de 2009 la communauté gabonaise aux USA a
été très active contre le pouvoir criminel intégré d’Ali Bongo Ondimba. Grâce à
nos actions contre ce pouvoir de Libreville, Ali Bongo n’est plus libre
d’entrer et de sortir des USA sans avoir des soucis. Son nom, les noms des
membres de son gang sont dans les dossiers classifiés des Américains.
Le documentaire de la chaine ABC, le rapport du Sénat Américain sur les
Bongo et plusieurs parutions du nom d’Ali Bongo et le système PDG dans la
presse américaine sont des faits dont le squatter du bord de mer ne pardonne
pas à la communauté gabonaise aux USA.
Pendant que nous nous préparons à aller manifester à l’Université d’Oregon,
le dossier Leon Obame qui n’a pas encore pris fin suit son cours. Ce dossier
Leon Obame que l’Ambassadeur Michael Moussa Adamo et Ali Bongo ont perdu juridiquement est un cri
d’alarme pour eux et un message sur le danger que constitue les opposants et
activistes gabonais des États-Unis.
M. Jean Mikouma est un ancien combattant qui a servi dans l’armée
américaine. Cet homme aimé de la communauté gabonaise n’a pas de problème
majeur avec qui que ce soit. La grande question qui se pose est celle de savoir
pourquoi des hommes armés se sont en l’espace de quatre jours présentés à sa
maison de M. Jean Mikouma et pourquoi ont-ils tirés sur les voitures et la
porte ? Pourquoi les autres gabonais ont été la cible de ce groupe armée ?
Ali Bongo Ondimba, Michael Moussa Adamo seraient-ils derrière ces actes
pour se venger de la défaite juridique qu’ils ont subie sur l’affaire Michael
Moussa-Leon Obame, Leon Obame-Ambassade du Gabon et aussi se venge t-ils sur
tous les dégâts que les gabonais de l’opposition
aux USA ont causés au pouvoir émergent?
S’ils ne sont pas impliqués, leurs proches ou les gens de leur parti le
seraient-ils ? Dans tous les cas, la justice américaine s’est saisie de ce
dossier depuis ce soir. Quelques soi le temps que cela prendra, les
commanditaires de ces actes seront découverts. Ali Bongo et Michael Moussa
prendraient des risques énormes d’intimider les Gabonais de la sorte ou même
d’abattre des Gabonais sur le sol américain. Nous sommes au courant des espions
que le pouvoir a mis dans nos villes pour nous suivre et nous sommes conscients
que ces gens courent leur risque.
Nous savons aussi que le pouvoir émergent est un pouvoir assassin et
criminel. En 2009-2010, plusieurs Gabonais ont reçu des appels anonymes
d’intimidations des espions de ce pouvoir. Ceux-ci ont laissés après que nous
ayons contacte le FBI. En 2012, un de nos compatriotes de l’opposition dans un
pays de l’Occident a été empoisonné par le système PDG. Celui-ci a raté de si
prêt la mort. Des investigations suivent leur cours et le résultat sera connu
tôt ou tard. Nous savons très bien que le pouvoir émergent est entré en guerre
contre nous depuis longtemps, nous n’avons pas peur de ce pouvoir. Nous le
combattrons jusqu'à sa chute.
Un seul message à lui donner,
quiconque fait le terrorisme sur le sol américain le paiera très cher.
Qui vivra verra !
Soutien , ne vous laissez pas intimider. En réalité, l'on veut vous empecher de manifester à l'université oregon. et cet acte peut aussi venir de lobbys; cette manif aura un très grand echo
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